Peintres orientalistes italiens

Romeo Charles AGLIETTI (1878-1956) : Élève de Rochegrosse. Il voyage en Italie et en Tunisie en 1904, puis l'Égypte et Paris en 1907. Il s'installe à Alger et a son atelier à Notre-Dame d'Afrique. Il est l'un des membres fondateurs de l'Union Artistique de l'Afrique du Nord en 1925. En 1931 il visite le Maroc. Il expose à Oran et à Alger.

Gino ALESSANDRINI (1878-?) : Il expose à Rome puis visite l'Italie, la Grèce, et l'Égypte.

Francesco Saverio Raffaele ALTAMURA da CORREGIO (1826-1897) : Il étudie à l'Académie des Beaux-arts de Naples où il devient plus tard professeur. On lui doit des peintures historiques et religieuses ainsi que des scènes orientalistes ou bibliques.

Giuseppe AMISANI (1881-1941) : Il étudie à Milan sous la direction de Cesare Tallone. Il est connu pour ses paysages et pour ses portraits. Il a produit des sujets nord-africains. Il réalise entre 1924 et 1925 une dizaines de toiles à sujets égyptiens pour le roi Fouad d'Égypte. Il a exposé en Italie, mais aussi à Buenos Aires, à Sao Paulo et au Caire.

Torello ANCILLOTTI (1844-1899) : Essentiellement sculpteur, il peint aussi des paysages, des vues de monuments orientaux. Il expose une toile en 1888 au Salon de Paris.

Giuseppe AURELI (1858-1929) : Peintre d'histoire et de portraits, il n'a jamais voyagé en Orient. Il s'inspire des documents rapportés par les voyageurs, photographies, objets d'ateliers, gravures. Il fut l'élève de Pietro Gabarini et de Cesare Maccari. Il expose à Rome, Turin et Bologne ainsi qu'en France, à l'Exposition Universelle de 1889 et aux Salons dans les années 1890.

Azeglio

Massimo d'AZEGLIO (1798-1866) : Issu d'une famille aristocrate piémontaise, son père était général et ambassadeur, il commence ses études de peinture à Rome. Il est très impliqué dans la vie politique aux côtés des nationalistes et réformistes italiens, mais catholiques et monarchistes. Il poussa Pie IX dans la voie des réformes libérales. Il s'adonne à la peinture de manière secondaire mais méticuleuse : on le juge paysagiste de talent. Il expose à partir de 1831. Il sera nommé ambassadeur à Londres puis préfet de Milan. Il devient sénateur, directeur des galeries royales, aide de camp honoraire du roi. Il fut aussi romancier. Ses œuvres orientalistes sont issues de son imagination car il n'a jamais parcouru les terres qu'il a dépeintes.

Francesco BALLESIO (1861-1923) : Il étudie à l'académie Albertina de Turin puis s'installe à Rome. Probablement inspiré de photographies, de gravures et des nombreux objets qui remplissent les ateliers romains, il réalise quelques thèmes orientalistes, surtout des aquarelles. Il n'a jamais voyagé en Orient.

Filippo BARATTI (avant 1868-1901) : Quelques œuvres orientalistes de très grandes qualités sont connues de cet artiste dont les détails biographiques manquent. Il s'est certainement rendu à Paris et à Londres dans les années 1880. Ses scènes orientalistes ont souvent pour cadre l'Alhambra de Grenade.

Filippo ou Federico BARTOLINI (avant 1861-1908) : Il étudie à l'académie de San Luca à Rome dès 1861. Dans les années 1880 on commence à voir de lui des aquarelles orientalistes très soignées, sans doute réalisées d'après photos et accessoires d'atelier aux expositions de Bruxelles en 1881 et de Rome en 1883 notamment. On n'a trouvé trace d'aucun voyage en Afrique du Nord pour cet artiste.

Pietro BELLÒ (1831-1909) : Natif de Venise, il s'installe à Constantinople comme aquarelliste après une vie errante en Europe et dans tout le pourtour Méditerranéen. Il devient enseignant en architecture, sa discipline d'origine, à l'École des Beaux-arts de Constantinople. Il connaît un grand succès auprès de la communauté européenne et aussi auprès de la cour ottomane.

Achille BELTRAME (1871-1945) : Après avoir été l'élève à Milan de Giuseppe Bertini, il travaille dans cette ville, à l'huile ou à l'aquarelle. Il est peintre d'histoire, de paysages et de portraits. On connaît de lui plusieurs scènes orientalistes.

Cesare BISEO (1843-1909) : Issu d'une famille d'artistes. De 1868 à 1870 il travaille en Égypte où il a été invité à participer à la décoration de plusieurs bâtiments publics. Il profite de ce séjour pour réaliser des esquisses à l'huile. En 1875 il participe à l'ambassade italienne vers Fès auprès du sultan Moulay el Hassan. Il expose en Italie, en Belgique, à Londres.

Primitif BONO (1890-?) : Connu pour ses paysages et ses portraits, il expose au Salon de Paris de 1920 à 1929. Il s'installe à Oran où il expose à partir de 1923. Il voyage dans le sud algérien et au Maroc.

Achille BOSCHI (1852-1930) : Il étudie à Rome puis s'installe à Modène, sa ville natale. Il peint des scènes de harems sorties tout droit de son imagination alimentée par les objets et les costumes présents dans les ateliers de l'époque.

Carlo BOSSOLI (1815-1884) : Peintre quasiment autodidacte il commence à apprendre le dessin enfant, en recopiant des gravures pendant ses heures de loisir. Sa famille s'installe à Odessa dès sa petite enfance. Là il commence à peindre des décors de théâtre et de maisons particulières. Très vite il se met à la peinture et peint avec une grande sûreté de grandes toiles sans esquisses préparatoires. En 1938 il retourne en Italie pour un voyage d'études et y découvre la peinture a tempera, technique qu'il adoptera désormais avec succès. En 1845 il rentre définitivement en Italie, à Milan, avec sa famille. Lors de ce retour il visite Constantinople. En 1851 il visite le Maroc.

Alberto Flaminio BOZZA (XIX°-XX°) : Il expose à Rome en 1873 et à Gênes en 1896.

Ferdinando BRAMBILLA (1838-1921) : Il étudie à Milan où il a pour maître Francesco Hayez. Il enseignera dans cette même ville. Il a voyage en Espagne.

Carlo BRANCACCIO (1861-1920) : Après des études scientifiques, il se tourne vers la peinture. Il expose à Naples en 1887 et participe à plusieurs Salons de Paris dans les premières années du XX° siècle, expose à Berlin, Londres, Monaco, Buenos-Aires. Ses œuvres sont remarquées par le tsar Nicolas II qui en acquiert.

Giovanni ou Jean BRINDESI (1826-1888) : On connaît peu de choses de sa biographie. Cet italien a probablement vécu toute sa vie à Constantinople où il est né. Il a publié de nombreuses lithographies sur les costumes et des scènes ottomanes.

Achille BUZZI (XIX°) : On lui connaît des scènes de genre, ou des scènes animées, à la gouache ou à l'aquarelle.

Umberto CACCIARELLI (XIX°-XX°) : Il expose à Rome en 1899 et à Londres en 1909. Il peint surtout des aquarelles.

Ippolito CAFFI (1809-1866) : Il étudie la peinture, le dessin et la perspective à l'Académie des Beaux-arts de Venise de 1827 à 1831. Il deviendra un maître de la perspective. Il s'installe à Rome en 1832 puis voyage en Italie. Il effectue un voyage important en 1843, qui le mènera de Naples à Constantinople en passant par Malte et la Grèce. Il voyage ensuite en Égypte et remonte le Nil jusqu'en Nubie. Un autre voyage le mènera dans tout le Proche-Orient et dans l'Asie Mineure. Il dessine de nombreuses études lors de ses voyages et effectue des toiles à son retour en Italie. Ses dons en perspective lui permettent de représenter avec brio les rues, les monuments et les bâtiments orientaux. Il participe aux mouvements nationalistes en Italie, en particulier lors de l'insurrection de Venise contre les Autrichiens. Il meurt noyé en 1866 à la bataille de Lissa lors de la guerre contre l'Autriche.

Gio COLUCCI (1892-1974) : Né à Florence, il se rend à Paris pour étudier l'architecture à l'École des Beaux-Arts. Il se rend en 1917 en Afrique du Nord, date à laquelle il commence à peindre. Il exerce quelques temps au Caire. Il expose la première fois à Paris en 1919. Il pratique aussi la poterie et l'illustration. Il a participé à la décoration de la cathédrale arménienne du Caire.

Michele CAMMARANO (1835-1920) : Il étudie à l'École des Beaux-arts de Naples puis combat aux côtés des nationalistes italiens. Il visite Paris où il rencontre Delacroix et Courbet. Il obtient un poste à l'Accademia de San Luca à Rome. Il voyage plusieurs années en Afrique de l'Est. Il dépeint la tragique bataille de Dogali au cours de laquelle des soldats italiens ont été décimés par les troupes éthiopiennes de Ras Alula. C'est essentiellement son travail dans cette région qui permet de considérer certaines de ces œuvres comme orientalistes.

Ulisse CAPUTO (1872-1948) : Élève de Domenico Morelli et de Gaetano Esposito à Naples. Il s'installe à Paris en 1900 et expose au Salon des Indépendants en 1907 ainsi qu'au Salon des Artistes Français. En 1914 il accompagne une mission officielle française au Maroc. Il voyage plusieurs fois au Maroc entre 1925 et 1930.

Conrad Hector Rafaele CARELLI (1869-1956) : Fils de Gabriele Carelli. Né en Angleterre, il expose à Londres des aquarelles principalement. Il voyage en Italie, en Espagne et en Égypte et au Liban.
Nous remercions la famille de l'artiste pour les informations si aimablement communiqués

Gabriele CARELLI (1820-1900) : Fils de Raffaele Carelli. Il étudie à Rome à partir de 1837. Présenté par son père au duc de Devonshire, ce dernier le prend à son service. De retour en Italie il participe à l'insurrection contre les Bourbons. Il expose à Naples à partir de 1851. Il voyage dans le Proche-Orient et en Afrique du Nord. Il a surtout peint des aquarelles avec un souci du détail architectural.

Raffaele CARELLI (1795-1864) : Destiné à la médecine, il abandonne ses études pour se consacrer à la peinture. Il étudie à Naples à l'académie auprès de Wilhelm Huber. Sa réputation s'accroît comme peintre de paysage et de scènes de genre. Il accompagne le duc de Devonshire, William Spencer dans un voyage en Orient en 1839. Il visite le Grèce, Constantinople et l'Asie Mineure. Il y réalise des aquarelles.

Giacomo CASA (1827-1887) : Il étudie à Venise. Peintre prolifique il réalise ses toiles sans l'aide d'études ou d'esquisses. Il participe à la libération de Venise pendant la guerre d'indépendance de l'Italie. Il a voyagé au Proche-Orient.

Amos CASSIOLI (1832-1891) : D'abord formé à la musique et à la littérature au séminaire d'Arezzo, il étudie ensuite le dessin à l'académie de Sienne. Il est aidé en cela par une dame charitable qui finance ses études après la mort de son père. Il se perfectionne à Rome. Il est surtout connu pour sa peinture d'histoire et pour ses allégories.

Eugenio CECCONI (1842-1903) : Il effectue un voyage en Tunisie en 1875. Ce voyage modifie profondément sa perception de la couleur et de la lumière.

Ettore CERCONE (1850-1896) : Officier de la marine italienne, il peint tout d'abord en amateur. Ses fonctions le conduisent à travers le monde, ce qui lui inspire nombre de ses tableaux : ses destinations sont aussi diverses que l'Inde, l'Australie, l'Afrique du Nord et le Proche-Orient. Après avoir abandonné la carrière militaire il se met à étudier la peinture à Naples sous la direction de Domenico Morelli. Il commence à exposer en 1880.

Nazzareno CIPRIANI (1843-1925) : Il fut l'un des membres fondateurs de la très renommée Sociétà degli Acquarellisti de Rome.

Antonio CORPORA (1909-2004) : Né à Tunis, il débute au Salon Tunisien en 1929. Après la seconde guerre mondiale il s'installe définitivement en Italie.

Hermann David Salomon CORRODI (1844-1905) : Fils du peintre paysagiste suisse Salomon Corrodi, il étudie à Genève puis à l'académie San Luca de Rome. Il voyage en Europe, en Afrique du Nord , en Égypte, en Syrie, en Turquie et en Palestine. Ses œuvres sont achetées par de nombreux représentants de l'aristocratie européenne. Il enseigne à l'académie de San Luca.

Giovanni COSTA (1826-1903) : Il entre en 1845 à l'académie de San Luca de Rome. Il s'affranchit très vite de l'enseignement classique : actif partisan nationaliste, son idéal d'indépendance se traduit aussi dans sa peinture. Il est considéré comme un précurseur des Macchiaioli, équivalents italiens des divisionnistes. Il participe en 1870 à l'assaut de Rome pour la libérer des armées du Pape. Il s'insurge contre la "frivolité" en peinture, ses attaques visant surtout Fortuny et ses partisans. Malgré cela, on trouve des tableaux orientalistes chez Costa.

Uberto DELL'ORTO (1848-1895) : Il étudie à partir de 1874 auprès de Eleuterio Pagliano et suit les cours de l'Académie de Brera. Il expose dans toute l'Europe. Il a été attiré par la peinture orientaliste et il effectue en compagnie de Sallustio Ferrari, Pompeo Mariani et quelques autres, un voyage en Égypte. Il suit le mouvement des Macchiaioli.

Delleani

Lorenzo DELLEANI (1840-1908) : Il étudie à l'académie Albertine de Venise et se fait d'abord connaître par des tableaux d'histoire. Il expose à Paris pour la première fois en 1874 avec les encouragements de Gérôme. Il se désintéresse du genre historique et académique pour se tourner vers le paysage sous l'influence du peintre Giuseppe de Nittis. Il peint alors la campagne italienne dans le style des macchiaioli. Ses scènes orientales, sont issues de son imagination féconde ou inspirées de photographies.

Detti

Cesare Augusto DETTI (1847-1914) : Bien qu'italien d'origine, c'est en France qu'il fera carrière. Issu d'une famille bourgeoise de Spolète, il mène des études picturales dans sa ville natale et expose à Naples en 1872. En 1876 il se rend à Paris et expose aux Salons annuels des scènes de genre, d'histoire, dans un style proche de celui de Meissonier, fin de détails et net de composition. Ses œuvres ont principalement été vendues pour l'Angleterre, l'Allemagne ou les États-Unis.

Marcello DUDOVICH (1878-1962) : Il étudie à Bologne et travaille pour l'éditeur Chapuis ainsi que Ricordi à Munich. Il travaille aussi pour la revue Simplissimus. Il expose à Milan à 1905. Il est connu comme peintre et dessinateur.

Alberto FABBI (1858-1906) : Frère de Fabio Fabbi, on connaît de lui quelques œuvres orientalistes, scènes de harem à la manière de son frère.

Fabio FABBI (1861-1946) : Peintre prolifique il commence ses études de peinture et de sculpture à Florence. Il y devient professeur. Il utilise toutes les techniques : huile, détrempe, aquarelle, pastels sur des thèmes principalement orientalistes. Sa carrière est couronnée de succès, il devient à 33 ans professeur à l'académie des Beaux-arts de Florence puis à Bologne.

Giuseppe FERRARI (1843-1905) : Il étudie à l'école d'art de Giuseppe Carloni à Rieti puis à l'académie de San Luca de Rome en 1863. Il s'y révèle un brillant étudiant. En 1875 il accompagne une expédition en Tunisie, puis un voyage d'exploration en Palestine et en Syrie. Au cours de ces voyages il réalise de nombreuses esquisses qui lui serviront pour ses scènes orientalistes ou bibliques.

Ferroni

Egisto FERRONI (1835-1912) : Après un apprentissage comme décorateur, il étudie à l'Académie de Florence. A partir de 1863 il s'adonne à la peinture sur les thèmes champêtres et ruraux suivant en cela le mouvement naturaliste français tout en produisant parfois, plutôt par nécessité, des scènes de genre. C'est probablement à ce type de tableaux qu'il faut rattacher ses rares productions orientalistes. Il adopte ensuite une technique proche de celle des macchiaioli italiens. Il n'a jamais voyagé en Orient. En revanche, un voyage à Paris lui permet d'étudier de près les scènes rurales de Bastien-Lepage et de Breton.

Nicola FORCELLA (XIX°, né avant 1868) : On connaît peu de choses de sa vie et de son œuvre, toujours est-il que ses toiles font partie des meilleures productions orientalistes de la fin du XIX°. Son talent sera reconnu de son vivant en Égypte où il reçoit l'Ordre Impérial du Medjidié. Il enseigne à l'école des Arts Appliqués khédiviale.

Paolo FORCELLA (1868-?) : Il étudie la peinture à Naples puis se rend en Égypte avec son frère Nicola.

Achille FORMIS BEFANI (1832-1906) : Entre 1867 et 1870 il voyage en Égypte et au Proche-Orient. Il réalise des croquis, prélude à des toiles de très grandes dimensions réalisées à son retour en Italie. Il expose à Parme, Naples, et d'autres villes italiennes, à Munich, Berlin et Paris.

Sallustio FORNARA (1852-1922) : Il voyage en 1887 avec Mariani en Égypte. Il y réalise de nombreuses études, en particulier de paysages.

Gaspare FOSSATI (1809-1883) : Issu d'une famille d'artistes, il commence une brillante carrière d'architecte. En 1837 il part pour Constantinople pour y réaliser les plans de la nouvelle ambassade de Russie. Les commandes affluent, y compris de la part du Sultan et il y reste vingt ans. Rejoint par son frère Giuseppe, ils travaillent tous deux à la restauration de l'église Sainte-Sophie. Ils réalisent de nombreux dessins à caractère architectural mais aussi des scènes de la vie quotidienne à Constantinople. Nombre d'entre eux ont fait l'objet d'une publication lithographique.

Giuseppe FOSSATI (1822-1891) : voir à Gaspare Fossati, son frère.

Giuseppe GABANI (1846-1900) : Après un début de carrière militaire il étudie à Rome auprès de Maccari. Il peint des scènes de chasse et militaires. Il n'a jamais voyagé et ses scènes orientalistes sont le fruit de son imagination.

Pietro GABRINI (1856-1926) : Il est surtout connu pour ses paysages de la campagne italienne, ses vues de Venise, ses scènes de pêche, ses marines. Il a exposé dans le monde entier, en particulier à Paris, Londres et Chicago. Quelques scènes ou portraits orientalistes, probablement des scènes d'atelier sont connues.

Mauro Luigi GALLI (1820-1900) : Il étudie à Milan auprès de Hayez. Lors d'un voyage en Angleterre il fait scandale et en est finalement expulsé pour avoir montré sa passion amoureuse pour l'impératrice Maria Feodorovna. Quelques une des œuvres s peuvent s'assimiler à l'orientalisme.

Pietro GALTER (XIX°) : Il étudie à Venise. Il expose dans les grandes villes italiennes, en particulier des marines et des paysages.

Antonio GARGIULLO (XIX°) : On connaît de lui de nombreuses aquarelles orientalistes, fruit de son imagination, inspiré par les accessoires, photographies et estampes que l'on pouvait trouver à la fin du XIX° siècle à Rome.

Belisario GIOJA (1829-1906) : Il est connu pour ses scènes de genre.

Marco de GREGORIO (1829-1876) : Il voyage en Égypte à la fin des années 1860 où il séjourne pendant trois ans.

Francesco HAYEZ (1791-1881) : Issu d'un milieu très modeste, ses études démarrent péniblement grâce à l'aide d'un oncle qui finance ses premiers cours de dessin. Il intègre ensuite l'académie des Beaux-arts de Venise puis va étudier à Rome. Là, il est fortement influencé par Ingres, alors directeur de l'Académie de France à la Villa Médicis et par le sculpteur Canova qui l'encourage dans ses études. Son cercle d'amis comprend les compositeurs Bellini et Donizetti, des romanciers, des peintres bien évidemment. Il enseigne à l'académie de Brera à Milan. Ses premières tableaux orientalistes datent des années 1830, c'est dans les années 50-60 que ses plus beaux tableaux orientalistes sont exécutés.

Camillo INNOCENTI (1871-1961) : Il étudie à l'École des Beaux-arts de Rome. Il voyage en Espagne et peint des paysages et des costumes de la région andalouse. Il dirige, de 1925 à 1940 l'École des Beaux-arts du Caire. Il est proche des macchiaioli, en particulier Domenico Morelli, Antonio Mancini ou Ettore Tito. Il va jusqu'à s'essayer au pointillisme.

Giovanni LAVEZZARI (1817-1881) : Il a enseigné à l'académie des Beaux-arts de Venise. Il est connu comme peintre d'architecture, usant surtout de l'aquarelle. Il expose dans les grandes villes italiennes.

Romualdo LOCATELLI (1905-1943) : Issu d'une famille d'artistes, il étudie à Bergame à l'Académie Carrara. Il fait un voyage d'études en Tunisie et dans le reste de l'Afrique du Nord en 1927. C'est le début d'une période orientaliste féconde. Il expose à Rome en 1933. Il se rend en Indonésie en 1938 où il disparait en 1943.

Cesare MACCARI (1840-1919) : Élève du "puriste" Luigi Mussini, il fait ses débuts à Rome où il expose en 1865. Il peint surtout des scènes religieuses et historiques. Vers le milieu des années 1870, il se consacre à une série de tableaux orientalistes, poussé par la popularité de ce genre chez les collectionneurs. Il enseigne à l'académie de San Luca de Rome, et eut pour élève Gabani et Valeri. En 1880 il retourne à la peinture religieuse.

Raffaele MAINELLA (1856-1941) : Il voyage en Syrie, en Palestine, en Égypte et en Grèce. Il expose régulièrement à Venise, à Monaco et à Bruxelles.

Carlo MANCINI (1829-1910) : Il voyage en Orient vers la fin de sa vie. Il en rapporte des centaines d'esquisses à l'huile.

Leonardo de MANGO (1843-1930) : Il commence ses études à l'académie des Beaux-arts de Naples en 1862, en particulier auprès de Domenico Morelli. En 1874 il part pour un voyage en Syrie puis monte un atelier à Beyrouth. Il se rend ensuite en Égypte puis visite le reste de l'Afrique du Nord. En 1883 il se rend à Constantinople où il finit sa vie. Il y intègre comme professeur l'académie impériale des Beaux-arts fondée par Osman Hamdi Bey.

Giacomo MANTEGAZZA (1853-1920) : Il étudie à l'Académie de Brera à Milan auprès de Bertini. Peu de scènes orientalistes chez ce peintre surtout connu comme portraitiste et peintre de genre.

Ludovico MARCHETTI (1853-1909) : Il étudie à Rome auprès de Mariano Fortuny. Il peint dans un style au réalisme quasi photographique. Il est surtout connu pour ses scènes galantes et champêtres. On lui connaît quelques scènes égyptiennes.

Giovanni MARGHINOTTI (1798-1865) : Sarde. Il étudie à Rome à l'académie San Luca. Il enseigne à Turin à la fin des années 1840. Il voyage en Espagne en 1852. Ses œuvres orientalistes s'inspirent des scènes bibliques, de scènes historiques...

Pompeo MARIANI (1857-1927) : En 1881 il entame un voyage vers l'Égypte. Il y effectue de nombreux croquis. Il s'intéresse à l'archéologie et s'émerveille des récentes découvertes de Mariette, des momies de Ramsès et de Sésostris. Il écourte son voyage en 1882 pour des raisons de santé. Il peint alors des toiles qu'il expose à Rome et à Nice. Il remporte une médaille d'Or au Salon de Paris de 1885. Il enseigne la peinture de paysage à Vérone et Milan.

Vincenzo MARINELLI (1820-1892) : Il étudie la peinture et la sculpture à l'académie de Naples puis à l'académie San Luca de Rome dans les années 1840. Il effectue un voyage en Orient qui le mènera de la Grèce à Constantinople. Il y reçoit des commandes du roi Othon. Il poursuit jusqu'en Égypte où il se lie au khédive Saïd Pacha. De retour en Italie il prône une réforme de l'enseignement artistique dans les années 1860. Il enseigne à l'académie de Naples.

Camillo MIOLA (1840-1919) : Il étudie à Naples où il est l'élève de Domenico Morelli puis à Paris auprès de Meissonier. Il deviendra professeur à l'Institut des Beaux-arts de Naples.

Domenico MORELLI (1826-1901) : Issu d'une famille pauvre et destiné à la prêtrise, il abandonne ses études théologiques pour s'inscrire à l'Académie de Naples. Il gardera toujours un intérêt et une curiosité pour les religions. Animé d'une ardeur révolutionnaire, il prend part à la lutte d'indépendance du pays. Il fréquente le groupe des Nazaréens, peintres inspirés par la renaissance italienne, puis le groupe des Puristes. Il oriente sa propre peinture vers un réalisme fougueux. Il rencontre Gérôme et Meissonier à Paris, puis Fortuny. Il fait partie des peintres n'ayant jamais visité l'Orient mais son goût pour la peinture d'histoire en général et l'histoire sainte en particulier lui fait étudier des thèmes orientaux. Il devient président de l'Académie des Beaux-arts de Naples dans les années 1880, puis sénateur.

Francesco NETTI (1832-1894) : Il étudie à Naples. Il se rend à Paris en 1867. Il effectue un voyage à Constantinople durant l'été 1884, accompagnant Giuseppe Caravati, prince de Sirignano, photographe passionné. Ce voyage enrichit sa perception de la lumière et de la couleur. Ses tableaux orientalistes ne sont pas très nombreux et relèvent typiquement de l'école italienne réaliste.

Alberto PASINI (1826-1899) : C'est l'un des peintres orientalistes les plus célèbres et les plus talentueux. Peintre prolifique, infatigable voyageur, ayant côtoyé les plus grands peintres orientalistes français, ses tableaux ont un succès mérité. Il étudie à Parme puis en autodidacte. En 1848 les soulèvements nationalistes le poussent à s'engager auprès de Volontaires de Modène, ce qui lui vaut l'exil en 1849. Il se rend à Genève où il rencontre Delacroix, Decamps, Théodore Rousseau, Dupré et Isabey. Il participe au Salon de Paris en 1853. Il entre dans l'atelier de Chassériau puis effectue un voyage en Perse en 1855 à la place de Chassériau, malade, pour accompagner une mission secrète auprès du Shah de Perse Nasr-el-Din. Ses croquis lui permettent de réaliser des peintures à son retour à Paris. Ce voyage sera déterminant pour Pasini : les paysages, les personnages, l'atmosphère, la lumière, les monuments des contrées traversées vont laisser une empreinte durable et des sentiments très vifs qu'il retranscrit dans ses toiles. Il voyage ensuite en Égypte et à Constantinople en 1867. Lors de ce séjour, le Sultan Abdulmecit lui achète deux tableaux. Il remporte de nombreux prix artistiques. Au déclenchement de la guerre franco-prussienne, il retourne en Italie et continue ses voyages. Il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur en 1878.

Paolino PAVESI-BULBI (XIX°) : Étudiant de l'académie de San Luca à Rome, il s'installe dans un atelier et fait partie d'une communauté de peintres orientalistes n'ayant sans doute jamais voyagé, comme Bartolini, Cipriani, Aureli et bien d'autres. Il est connu pour ses aquarelles colorées.

Riccardo PELLEGRINI (1863-1934) : Pellegrini travaillait parfois en collaboration avec le célèbre ébéniste Carlo Bugatti. Il lui fournissait des panneaux aux sujets exotiques pour ses meubles, et en retour, l'ébéniste confectionnait sur mesure des cadres pour le peintre.

Gaetano PREVIATI (1852-1920) : En 1870 il étudie à l'Istituto de Belle Arti de Ferrare puis auprès de différents maîtres comme Cassioli à Florence ou Bertini à Milan. Il commence à exposer vers 1875. Il devient, après avoir traversé plusieurs courants artistiques, un pionnier du divisionnisme. Il publie sur cette tendance plusieurs ouvrages théoriques. Son néo-impressionnisme se teinte très souvent de symbolisme. Vers la fin de sa vie il connaîtra des problèmes d'ordre psychiatrique.

Amadeo PREZIOSI (1816-1882) : Maltais. Descendant d'une famille de corsaires italiens installés à Malte, il fait partie de l'aristocratie locale et porte le titre de Comte. Il se rend à Paris en 1836 pour suivre les cours des Beaux-Arts. Son père s'oppose à ce qu'il entame une carrière artistique, il s'embarque alors pour Constantinople en 1842. Il y passe le reste de sa vie. Très vite les commandes affluent et on lui demande même des copies de ses propres œuvres, réalisées par son atelier. En 1862 il voyage au Liban et en Égypte. Il meurt accidentellement lors d'une chasse. Il laisse des centaines de croquis, des carnets de route, des gouaches, des aquarelles soignées, relatant les scènes de la vie quotidienne avec une grande exactitude et tout le charme de l'Orient.

Alberto PROSDOCIMI (1852-1925) : Il étudie à l'Académie de Venise. Surtout connu comme peintre d'architecture, de portraits et de miniatures on lui connaît quelques vues d'Orient.

Roberto RAIMONDI (1877-c1957) : Il étudie auprès de Giuseppe Signorini et expose à Rome pour la première fois en 1900. Sa toile est achetée par le roi Victor-Emmanuel, c'est le début de sa carrière. Il étudie ensuite à l'académie de San Luca puis enseigne lui-même. Il a probablement voyagé en Égypte.

Giovanni RENICA (1808-1884) : Il a été l'élève de Migliara. Il voyage en Grèce, en Asie Mineure, en Syrie, en Égypte. Il y réalise des croquis qui lui servent de base pour ses futurs tableaux. Le musée de Brescia et la Bibliothèque Ambrosiana de Milan possèdent plusieurs de ses œuvres.

Mario RIDOLA (1890-?) : Il s'installe en Afrique du Nord après la première guerre mondiale. Il peint des scènes de la vie arabe en Tunisie.

Ettore ROESLER-FRANZ (1945-1907) : Usant surtout de l'aquarelle, on lui connaît des vue italiennes et d'Afrique du Nord.

Alberto ROSATI (1893-1971) : Fils de Giulio Rosati, il peint sur des thèmes orientalistes jusqu'en 1917, date de la mort de son père. Aquarelliste moins habile que son père il se consacre ensuite à l'huile et à la céramique. Il étudie à l'académie de San Luca.

Giulio ROSATI (1858-1917) : Il étudie à l'académie de San Luca à Rome dans le milieu des années 1870. Peintre extrêmement prolifique, il est surtout connu pour ses aquarelles d'une grande finesse et d'une précision photographique confondante. Ses tapis sont, à cet égard, d'une grande richesse. D'ailleurs, la photographie a été sa principale source d'inspiration ainsi que les nombreux accessoires qu'il accumule dans son atelier situé à Rome.

Alberto ROSSI (1858-1936) : Il étudie à l'Accademia Albertina de Turin auprès d'Andrea Gastaldi. Il fait ses débuts en 1882 en exposant à Turin. De 1891 à 1914 il voyage tous les ans en Égypte et visite la Syrie, la Palestine, le Turquie. Il peint à l'huile et à l'aquarelle dans un style naturaliste fluide et coloré qui tend à devenir impressionniste à la fin de sa vie.

Rubens SANTORO (1859-1942) : Il étudie brièvement à l'Istituto de Belle Arti à Naples. Influencé par Fortuny il peint des scènes orientalistes. Il expose dans le monde entier et à l'Exposition internationale de 1911.

Annibale SCOGNAMIGLIO (XIX°) : Il voyage en Égypte et y séjourne pendant cinq ans.

Giuseppe SIGNORINI (1857-1932) : Il étudie à partir de 1869 à l'école de géométrie de l'Accademia de San Luca à Rome. Il devient ensuite l'élève de Aurelio Tiratelli. Il se rend à Paris où il admire les œuvres de Fortuny, Meissonier et Gérôme. Il possède un atelier à Rome et un à Paris. Il possède une collection importante d'objets orientaux qui lui servent de modèles d'accessoires pour ses tableaux. Il a tout de même voyagé en Orient, en particulier en Égypte et en Afrique du Nord. Il s'inspire aussi de photographies. Il connut un immense succès de son vivant et ses œuvres furent encore très recherchées après sa mort. Peignant rarement à l'huile, il fut un aquarelliste de très grand talent.

Amedeo Momo SIMONETTI (1874-1922) : neveu d'Ettore Simonetti. Initié par son oncle au dessin et à la peinture. Il étudie à l'Académie San Luca à Rome. Il est surtout connu comme peintre de paysages, il exécute quelques scènes orientalistes pour satisfaire le goût de sa clientèle.

Ettore SIMONETTI (1857-1909) : Il étudie à l'académie San Luca de Rome. Principalement aquarelliste, il peint d'imagination des scènes orientales.

Gustavo SIMONI (1846-1926) : Il étudie pendant cinq ans à l'Académie San Luca de Rome en 1861 aux côtés de Giuseppe Ferrari et d'Enrico Tarenghi. Il effectue entre 1877 et 1879 un premier voyage en Tunisie et en Algérie suivis de nombreux voyages en Afrique du Nord et au Proche-Orient. Il y réalise de nombreuses esquisses. Attiré par les scènes spectaculaires de fêtes, de danses ses peintures offrent un mélange de réalité et de fiction.

Paolo Antoine SIMONI (1882-1960) : Fils du précédent, il s'installe à Alger et y finit sa vie en peignant sur des thèmes orientalistes.

Ignace SPIRIDON (XIX°-XX°) : Il a exercé ses talents de portraitiste à Paris au début du XX° siècle. Il participe aux Expositions Universelles de 1889 et 1900.

Vito STRACQUADAINI (1891-1955) : Né à Kairouan en Tunisie, il étudie aux Beaux-arts de Naples où il obtient son diplôme à 19 ans. Il s'installe à Paris en 1920 puis en Italie en 1936. Il expose dès 1920. En 1921, au Salon des Artistes Français, il expose dans la section orientaliste. En 1929 il crée le mouvement "émotiviste" et intègre le mouvement "musicaliste" en 1932.

Enrico TARENGHI (1848-1938) : Principalement aquarelliste, il partage avec Bartolini un atelier à Rome, via Margiutta. Il devient enseignant et peintre professionnel. Ayant peu voyagé, il est probable que ses tableaux ne soient issus que de son imagination, inspirés par les œuvres d'autres peintres comme Fortuny ou Meissonnier, par des photographies et des objets d'atelier.

Casimiro TOMBA (1857-1929) : Il expose des scènes de genre à Turin, Rome et Bologne.

Ernesto TOMMASI (XIX°) : Il a publié plusieurs gravures originales et peint sur des sujets marocains.

Stefano USSI (1822-1901) : Il étudie à l'Académie de Florence puis à Rome. Il s'engage aux côtés des volontaires toscans et se bat pour Garibaldi. Il visite l'Égypte en 1869 à l'occasion des cérémonies d'ouverture du Canal de Suez, puis le Maroc en 1870. Il reçoit des commandes du khédive égyptien Nubar Pacha. En 1875 il accompagne une ambassade italienne à Fez, au Maroc. Nombre de ses toiles sont exposées à Florence, à Turin et à Rome.

Salvatore VALERI (1856-1946) : Il étudie a l'Académie de San Luca dans les années 1870. Il est l'élève, comme Gabani, de Cesare Maccari. Il quitte l'Italie pour Constantinople au début des années 80 et prend la direction de l'École des Beaux-arts, récemment créée par le sultan. Il le reste de 1883 à 1915. Il fut le professeur particulier des fils du sultan Abdul Hamid II.

Augusto VALLI (1867-1945) : Il étudie à Modène et expose à Rome dans les années 1880. En 1896 il accompagne le Comte Gian Pietro Porro pour une expédition en Abyssinie et en Érythrée. Retenu à Harrar par le consul britannique, il échappe au massacre de la mission italienne par les rebelles de l'émir Abdallah. Il reviendra tout de même trois fois en Afrique orientale. Il peint de nombreux tableaux inspirés de ces voyages. Lors de son deuxième voyage en 1890-91 il sera peintre à la cour du roi Ménélik. Il peint souvent à la manière des impressionnistes par touches de couleurs.

Achille VERTUNNI (1826-1897) : Il étudie sous la direction de Pergola et de Bonalis. Il est connu pour ses paysages.

Paolo VETRI (1855-1937) : Élève de Domenico Morelli, il en devient plus tard l'assistant.

Vincenzo VOLPE (1855-1929) : Il a exposé à Milan, Rome ou Naples.

Arturo ZANIERI (1870-1943) : Il étudie auprès de Cecconi et de Galati. Il expose pour la première fois à Florence en 1890.

Zonaro

Fausto ZONARO (1854-1929) : Issu d'une famille modeste mais soutenu dans ses études artistiques par son père, il se révèle un élève brillant. Après une période comme peintre de paysages et de portraits, il se rend à Constantinople. Il y arrive en 1891 après avoir débuté une carrière prometteuse mais peu rentable en Italie. Il devient peintre officiel du sultan Abdulhamid II jusqu'à sa chute en 1909. Il peint dans la capitale ottomane des scènes pittoresques de marchés, de places publiques, de personnages dans leurs activités quotidiennes. C'est grâce à un tableau militaire qu'il est remarqué par le sultan. Il reçoit une aide précieuse de sa femme Elisa, première femme photographe européenne qui capte des scènes qu'il reproduit en peinture mais qui réussit aussi à s'introduire dans les harems pour en rapporter des photographies de modèles qui serviront à Fausto. Il expose à Constantinople, mais aussi à Rome, à Florence, à Paris... Il enseigna à l'École des Beaux-arts de Constantinople. Il doit quitter la Turquie avec sa femme en 1911 pour retourner en Italie. Il connait alors une troisième période picturale très riche, avec des portraits, des vues d'Italie et de la Côte d'Azur.
Nous remercions la famille de l'artiste pour leur accueil, pour les renseignements si aimablement communiqués et pour nous avoir ouvert leurs archives. Pour plus de détails, consultez le site http://www.faustazonaro.com

Giovanni ZUCCARELLI (1846-1897) : Fils de Francesco Zuccarelli, peintre décorateur, il étudie à l'Académie de Turin. Il a voyagé au Caire où il a exercé le métier de peintre.

liane


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