Peintres orientalistes espagnols

ABASCAL (XIX°-XX°) : Il peint à l'huile et à l'aquarelle des scènes marocaines. Plusieurs artistes ont porté le même nom (au moins deux, peut-être trois) et il reste encore difficile d'attribuer un prénom aux œuvres signées Abascal même si les œuvres d'un Carlos Abascal né en 1909 diffèrent notablement de celles d'un autre Abascal né en 1878 (celui qui est représenté dans la galerie virtuelle de ce site).

Mathilde AÏTA de la PENUELA (c1840-?) : Née à la Havane, à Cuba, elle étudie auprès d'Ary et Henri Scheffer. Elle expose aux Salons de Paris et d'Anvers à partir de 1859.

Felix ALARCON (XIX°-XX°) : Il expose à Séville en 1867 et peint des scènes de genre, des paysages et des paysages animés.

José ALSINA (XIX°-XX°) : Il expose au Salon des Artistes Français en 1900 et à l'Exposition Coloniale de Marseille en 1906.

Germán ÁLVAREZ ALGECIRAS (1848-18?) : Il étudie à Cadix puis à Rome. En 1874 il expose à Madrid.

Luis ANGLADA-PINTO (1873-1946) : Il a étudié la peinture à l'École des Beaux-arts de Barcelone avant de voyager à Rome, à Paris et au Maroc. Il est connu pour ses portraits au réalisme quasi photographique.

Juan BELDA MORALES (1872-?) : Il étudie à Valence et à Madrid, et participe à l'Exposition Nationale de ces deux villes. Il expose aussi au Salon de le Société nationale des Beaux-arts en 1895.

José BENLLIURE GIL (1855-1937) : Influencé par le style de Fortuny il effectue deux voyages en Afrique du Nord en 1888 et 1897. Il peint surtout des scènes de la vie quotidienne.

José BENLLIURE ORTIZ (1884-1916) : Fils de José Benlliure Gil. Il étudie auprès de son père puis de Sorolla. Il visite toute l'Espagne, mais pas l'Afrique du Nord et ce ne sont que quelques esquisses inspirées de son père qui constituent son activité orientaliste. Selon certaines sources, il se serait tout de même brièvement rendu à Tanger.

Mariano BERTUCHI NIETO (1884-1955) : Peintre précoce, il expose dès l'âge de onze ans. Après avoir peint quelques tableaux orientalistes inspirés de Grenade, il fait un voyage au Maroc qui marquera le reste de sa production orientaliste. Il accompagne les troupes espagnoles au Maroc et débarque à Tanger.

Gonzalo BILBAO MARTÍNEZ (1860-1938) : Il résida deux années à Tétouan et à Tanger.

José de CALA MOYA (1856-1891) : Il étudie aux Beaux-arts de Séville puis à l'Académie San Fernando de Madrid. Il expose à partir de 1875 des scènes de genre et des paysages. Il expose au Salon de Paris. De son œuvre on perçoit l'influence de Jean-Léon Gérôme et de Benjamin-Constant dont il a certainement vu les œuvres lors de son séjour parisien.

Checa

Ulpiano CHECA SANZ (1860-1916) : Il fut, à Madrid, l'élève de Federico Madrazo et de Gonzalvo. En 1884 il remporte le grand prix de Rome espagnol. Il excelle dans les reconstitutions des scènes du passé. Sans adopter tous les procédés des impressionnistes, il utilise volontiers certains effets lumineux particuliers par des oppositions de couleurs qui étaient, à l'époque, audacieux voire outranciers : jaunes et violets, orangés et bleus. Toujours en contact avec la France, il effectue des envois réguliers au Salon.

Daniel CORTES (1873-1919) : Il débute dans l'atelier de Sorolla à Valence vers l'âge de 30 ans. Il étudie ensuite auprès de Roybet à Paris où il reste cinq ans. C'est en étudiant les toiles de Benjamin-Constant qu'il songe à un voyage en Algérie. Il débarque à Oran en 1901. Son activité artistique s'intensifie alors. Les portes du Salon de Paris lui sont désormais ouvertes. Il expose aussi à Alger et à Londres. Il retourne en Espagne vers la fin de sa vie.

José CRUZ HERRERA (1890-1972) : Il visite le Maroc dans les années 20 puis s'installe à Casablanca en 1923. Il devient vite l'un des artistes les plus en vue au Maroc. Il participe au Salon Artistique de l'Afrique Française. Il y peint de nombreux portraits et scènes de genre parfois teintées d'érotisme.

Joaquín DOMÍNGUEZ BÉCQUER (1817-1879) : Il joue un rôle important dans la vie artistique de Séville où il est directeur de l'École des Beaux-arts. Il enseigne à nombre d'élèves issus de l'aristocratie. Un voyage au Maroc en 1863 lui permet de réaliser plusieurs œuvres orientalistes d'envergure.

José ECHENA (José de ECHENAGUSIA ERRASQUIN) (1844-1912) : Il expose à l'Académie Royale de Munich en 1883. Peintre de genre essentiellement, il s'installe à Rome où il termine sa vie.

José María ESCACENA DAZA (1800-1858) : Peintre de portraits, de scènes de genre et de natures mortes, il étudie aux Beaux-arts de Séville dont il devient directeur en 1829.

Antonio María FABRÉS COSTA (1854-1938) : Artiste précoce et doué, élève de son père qui lui enseigne la peinture et la sculpture. Il est fortement impressionné par l'œuvre de Fortuny lors d'un voyage qu'il effectue à Rome. Il s'y installe pendant quelques temps puis à Paris. Il devient à Mexico, inspecteur général des Beaux-arts. Son œuvre est immense et connaît un succès commercial important, aidé en cela par le marchand d'art parisien, Adolphe Goupil. Son style maniériste et brillant va au détriment de la vérité et l'Orient qu'il dépeint est un Orient fantasmatique parfois cruel, parfois dolent.

Luis Ricardo FALERO Duc de Labranzano (1841-1896) : Il étudie à Paris où il exerce comme portraitiste. Il se spécialise dans la peinture de nus féminins, très souvent dépeints dans des décors précis et détaillés, dans un style hyperréaliste. Il expose au Salon des Artistes Français. Il place ses tableaux dans des cadres orientalistes ou fantastiques qui connaissent un grand succès auprès du public.

Alfred FIGUERAS (1898-1980) : D'origine catalane, il se forme à l'École des Beaux-arts de Barcelone de 1917 à 1924. Il se rend ensuite à Paris pour compléter sa formation et fréquente l'atelier de la Grande Chaumière. De retour à Barcelone en 1925 il doit rapidement choisir l'exil à cause de ses opinions politiques. Il se rend à Marseille où, en compagnie de son ami Rafel Tona, il embarque pour Alger. Il fait la connaissance de Jean Launois et se lie rapidement au milieu artistique algérois. Il fonde avec Tona une académie privée dans laquelle enseignera Marius de Buzon. Il rentre un temps en Espagne pendant la guerre civile pour revenir à Alger en 1947. Il effectue un voyage d'une année au Maroc en 1950.

Fortuny

Mariano FORTUNY MARSAL (1838-1874) : C'est le génie de la peinture orientaliste espagnole. Très tôt orphelin il réussit à entrer à l'Académie des Beaux-arts de Barcelone où il est l'élève de Lorenzalez. Mais il reste peu de temps dans cet atelier et se met à travailler seul. Il remporte le Grand Prix de Rome en 1856 et y poursuit des études artistiques à partir de 1858. Il se nourrit du passé artistique exceptionnel de cette ville. Il est envoyé en 1860 au Maroc pour réaliser des croquis des événements qui s'y déroulent. Pour lui, c'est le choc. Comme Delacroix il ramène de ce voyage un nombre impressionnant d'esquisses. Il réalise ensuite des tableaux où romantisme et réalisme alternent ou se superposent. Éblouissant de verve et d'adresse, Fortuny fait forte impression sur ses contemporains en particulier Regnault. Le marchand de tableaux Goupil lui propose un contrat d'exclusivité sur son œuvre.

José GALLEGOS ARNOSA (1859-1917) : Il étudie la peinture, la sculpture et l'architecture à Madrid puis va en Italie en 1881 et voyage au Maroc. Il peint de nombreuses scènes en particulier de la ville de Tanger. Il expose en Espagne, en Italie, en Allemagne.

Juan José GARATE CLAVERO (1870-1939) : Il vit à Saragosse où il peint des scènes de genre.

Guillermo GOMEZ GIL (1862-1942) : Tout en poursuivant une carrière d'enseignant, il expose à Séville en 1922 et 1923. Il est connu pour ses scènes de genre représentant des gitans, ses paysages, ses marines orientalistes.

Manuel GÓMEZ-MORENO GONZÁLEZ (1834-1918) : Il étudie à Madrid puis à Rome puis s'installe à Grenade où il est surtout connu comme historien et archéologue. Ses peintures orientalistes s'inspirent de l'histoire de l'Espagne musulmane.

Francisco GRAS PLASSARD (1897-1951) : Il étudie auprès de Joacquin Sorolla et débute comme portraitiste. Il étudie ensuite à Paris puis effectue un voyage d'études en Italie. En 1913, 16 ans, il expose pour la première fois. Repéré par un amateur, on lui conseille de rejoindre l'école de Sorolla dont il se rapproche effectivement. Il expose par la suite à Valence, commence plusieurs voyages d'études en Italie puis à Paris et se s'installe à Palma de Mallorca à partir de 1932 où il expose de nouveau. Il se rend ensuite en Algérie en 1937. Il peint des portraits et des paysages en usant souvent du pastel et de l'huile. Il décède à Alger en 1951 et est enterré au cimetière chrétien de Kuba.
Nous remercions la famille de l'artiste pour les renseignements si aimablement communiqués.

Francisco Nicolás ITTURINO GONZÁLEZ (1864-1924) : Il se forme comme peintre à Bruxelles puis à Paris, entre dans l'atelier de Gustave Moreau, rencontre Henri Matisse qui lui laissera une forte impression. Sa peinture, très "fauve", ne ressemble que peu à celle des orientalistes en vogue à son époque.

Juan JIMÉNEZ (ou GIMÉNEZ) MARTÍN (1855-1901) : En 1881 il se rend à Rome pour compléter ses études en peinture. Il y rencontre Fortuny et Villegas Cordero. Il peint des scènes d'histoire et des scènes de genre. Dans le domaine orientaliste, ses sujets ne sont guère originaux et se répètent souvent : odalisques, harems, favorites, tous très stéréotypés mais traités avec une certaine finesse et un grand souci du détail.

Francisco LAMEYER BERENGUER (1825-1877) : D'abord peintre de genre, d'histoire et de portraits, il est très impressionné par la peinture de Delacroix à la suite d'un passage à Paris. En 1863, il rencontre Fortuny au Maroc et voyage en Égypte, au Proche-Orient et jusqu'en Chine et au Japon.

José de la LARROCHA GONZÁLEZ (1850-1933) : Il étudie à Grenade puis à Madrid. Il joue un rôle important dans les cercles artistiques de Grenade, en tant que peintre et professeur de peinture.

Eugenio LUCAS VELÁSQUEZ (1817-1870) : D'énormes zones d'ombre subsistent quant à sa biographie. Quasiment autodidacte, il a été influencé par la peinture de son homonyme VELÁSQUEZ du XVII°s, Murillo, Watteau, Goya, Manet. Il fut un copiste génial, ce qui pose quelques problèmes d'attribution de ses œuvres qui sont parfois attribuées à Lameyer ou à Goya par exemple (et vice versa). Il voyagea au Maroc. Sa production est très importante.

Ricardo Federico de MADRAZO GARRETA (1852-1917) : Issu d'une famille dévouée à la peinture, il étudie d'abord à Madrid. Beau-frère de Fortuny, il reçoit de celui-ci l'influence la plus bénéfique. Il fit deux voyages au Maroc, dont le premier avec Fortuny.

Francisco MASRIERA MANOVENS (1842-1902) : Issu d'une famille d'orfèvre dont il adopte la formation, il est poussé par son père vers la peinture et il part étudier à Genève, Paris et Rome. Il représente surtout des sujets féminins dans sa peinture orientaliste qu'il exécute surtout pendant son séjour à Rome. Son style est très sophistiqué, les vêtements sont riches, les décors fouillés, la lumière se reflète dans une quantité innombrables de détails, étoffes, ornements, bijoux, accessoires. On a reproché à sa peinture d'être commerciale, ce que ne démentent pas ses relations étroites avec les marchands parisiens. Il expose à Paris, Madrid et Barcelone.

José MONTENEGRO CAPELL (1855-1929) : Peintre vagabond dont on sait peu de choses, il exerce ses talents dans toute l'Espagne, mais aussi à Rome, à Londres ou à Paris. En revanche, on ne lui connaît pas de voyages en Afrique du Nord, ses vues orientalistes s'inspirent des monuments de l'Espagne mauresque.

Gabriel MORCILLO RAYA (1887-1973) : Il étudie à Grenade puis à Madrid. En 1910 il reçoit un premier prix lors d'une exposition organisée par l'Académie Royale des Beaux-arts de Grenade. Il obtient une bourse pour poursuivre ses études. Il peint souvent de jeunes sujets masculins qu'il pare de vêtements orientaux pour reconstituer une Grenade mauresque imaginaire. De ces reconstitutions artificielles il se dégage une impression de rêve et de richesse perdue non dénuée d'érotisme.

Antonio MUÑOZ DEGRAÍN (1840-1924) : Il étudie à l'École des Beaux-arts de Valence et commence à exposer en 1858. Il reçoit se premières récompenses dès l'âge de 20 ans. En 1879 il est nommé professeur de l'École des Beaux-arts de Malaga où il sera, entre autre, le maître de Pablo Picasso. Il peint des paysages, des sujets d'histoire et de genre. En 1898 il est nommé à l'École des Beaux-arts de Madrid. Traversant différents courants artistiques en en expérimentant à chaque fois les découvertes, ses tableaux sont marqués par sa recherche sur la lumière et la couleur. Il a effectué un voyage au Maroc où il visite Tanger.

José NAVARRO LLORÉNS (1867-1923) : Il étudie à l'École des Beaux-arts de Valence. Il fut élève de Joaquin Sorolla. Il voyage et séjourne quelques temps au Maroc. Son style évolue d'un certain réalisme dans sa première époque inspirée de Fortuny à un certain impressionnisme qui se ressent surtout dans ses paysages.

Genaro PÉREZ VILLAAMIL DUGUET (1807-1854) : Peintre de la Cour en 1840, il peint des scènes historiques, des portraits, des paysages.

Clemente ou Clément PUJOL DE GUASTAVINO (1850-1905) : Il étudie à Barcelone puis se rend à Paris en 1876 pour poursuivre ses études. Il entre alors dans l'atelier de Louis Labat puis de Jean-Léon Gérôme. Il fait la connaissance de Léon Bonnat. Il peint de nombreuses scènes de genre qu'il présente à la Société des Artistes Français entre 1876 et 1905. Il a participé aux expositions universelles de 1889 et 1900 et expose aussi en Autriche et en Allemagne. Dans sa représentation de scènes orientalistes, il s'attache à la description des traditions et au respect des détails.

Pedro RIBERA DUTRASTE (1867-1932) : Il étudie aux Beaux-arts de Madrid puis à Paris dans l'atelier de Bonnat. Il voyage à de nombreuses reprises en Afrique du Nord entre 1900 et 1930.

José María RODRÍGUEZ ACOSTA (1878-1941) : Il étudie sous la direction de J. de Larrocha et de E. Sala. Grand voyageur, il a peint quelques Orientales dans un style très influencé par le mouvement "art déco".

José RUIZ DE ALMODÓVAR BURGOS (1867-1942) : Élève de Ferrant, il peint des paysages, des portraits. Il fut aussi illustrateur.

Rafael SENET PÉREZ (1856-1826) : Élève de Cano de la Preda et de Villegas Cordero, il étudie à Madrid et à Rome.

Enrique SIMONET LOMBARDO (1866-1927) : Bien que sa vocation première ait été ecclésiastique, il décide consacrer sa vie à la peinture. Il étudie à l'école des Beaux-arts de San Carlos de Valencia puis sous la direction de Bernardo Ferrándiz à Málaga. En 1887 il voyage en Italie, travaille à Rome puis visite Paris et la côte méditerranéenne. En 1893 et 1894 il voyage au Maroc comme correspondant de guerre pour La Ilustración Española y Americana. En 1901, il obtient une chaire professorale à l'école des Beaux-arts de Barcelone. Il expose à Paris où il reçoit une médaille d'argent à l'Exposition Universelle de 1900. En 1911, il enseigne à l'école San Fernando de Madrid.

Joseph André SINTÈS (1829-1913) : Né aux Baléares et mort à Alger. D'abord typographe il arrive jeune en Algérie avec sa famille. Il étudie la peinture à Alger où il reçoit rapidement des récompenses pour ses peintures de modèle vivant. Il est invité par Horace Vernet pour le voir travailler dans son atelier. Il reçoit les conseils de nombreux peintres comme Lazerges, Landelle etc. Il peint avec justesse les rues et bâtiments d'Alger puis les paysages d'Algérie. Il a exposé à Alger. Certaines de ses œuvres sont conservées au musée des beaux-arts d'Alger.

José TAPIRÓ BARÓ (1836-1913) : Il étudia à Barcelone avec son ami Fortuny sous la direction de Domingo Soberano. Ils se rendent ensemble à Rome puis au Maroc en 1860. En 1876 il s'installe à Tanger. Il s'adonne assez vite au genre orientaliste qui restera pour lui un sujet de prédilection. Ses aquarelles sont extrêmement virtuoses dans le rendu du détail et la luminosité des couleurs. Il connaît une longue carrière couronnée de succès aussi bien artistiques que commerciaux.

Rafel TONA (1903-1987) : Il étudie à l'École des Beaux-arts de Barcelone en 1917 où il apprend le dessin, la peinture et la sculpture dans l’atelier du sculpteur Josep Llimona. Après un séjour à Paris en 1923 pour étudier la peinture à l'académie Charpentier, il retourne en Espagne et décide de partir pour l'Afrique. En escale à Alger en compagnie du peintre Alfred Figueras il décide de s'y arrêter et de fonder une académie libre "Arts". Après un retour en Espagne il rejoint Alger en 1939 pour rallier la résistance. Il se lie d'amitié avec Louis Bernasconi. Dans une deuxième période artistique il se tourne vers le cubisme. A partir de 1946 il expose à de nombreuses reprises et certaines de ses œuvres sont acquises par le Musée des Beaux-arts d'Alger.
Nous remercions la famille de l'artiste pour les renseignements si aimablement communiqués.

Ramón TUSQUETS MAIGNON (1837-1904) : Bien que né à Barcelone, il a passé la grande majorité de sa vie en Italie. Il étudie à Naples à l'École des Beaux-arts.

Marcelino UNCETA LÓPEZ (1836-1905) : Il étudie à l'Académie de Saragosse puis devient élève de Ribera à Madrid. Il peint des courses, des taureaux, des scènes militaires. Il fut aussi illustrateur.

José VILLEGAS CORDERO (1848-1921) : Il étudie à l'École des Beaux-arts de Séville. Puis il se rend à Madrid où il étudie les maîtres espagnols au Musée du Prado. Influencé par l'œuvre orientaliste de Fortuny, dont il fait la rencontre. Il se rend ensuite à Rome où il retrouve le cercle des peintres espagnols centré sur Fortuny. Il n'est pas certain qu'il ait effectué un voyage au Maroc qu'il décrit dans ses tableaux. En 1898 il est nommé directeur de l'Académie espagnole des Beaux-arts de Rome puis directeur du Musée du Prado. Son œuvre orientaliste entre tout à fait dans le goût de l'époque et connaît un succès commercial important et mérité. Ses scènes orientales sont souvent surchargées de détails pittoresques, d'accessoires, les étoffes sont riches et les plis complexes, l'architecture précise, les carnations et la lumière reçoivent un traitement des plus minutieux.

Ricardo VILLEGAS CORDERO (1849-1896) : Il suit les traces de son frère José et étudie à Rome. Ses œuvres ont quelques similitudes avec celles de son frère, bien que peut-être moins virtuoses quelquefois.

liane


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