Louis-Joseph ANTHONISSEN (1849-1913) : Il étudie d'abord à Anvers puis à Paris. Il y expose de 1889 à 1912. Il se spécialise dans le portrait et le paysage, les scènes de villages et de rues. Il a vécu longtemps en Algérie, à Biskra. Grand voyageur il a parcouru les Flandres, l'Afrique du Nord, la France, la Suisse et l'Italie. Au cours de ses voyages Anthonissen n'hésite pas à aller à la rencontre des habitants.
Alphonse ASSELBERGS (1839-1916) : Il débute au Salon de Bruxelles en 1869. Il est surtout peintre de paysages à l'atmosphère sombre. En 1873-74 il réside en Algérie puis s'installe en France.
Émile BAES (1879-1954) : Élève de Stallaert à l'académie des Beaux-arts de Bruxelles, puis à Paris, de Cabanel et de Bonnat. Il expose au Salon de Bruxelles en 1903 et 1904, au Salon d'Automne de 1928 à 1933, au Salon des Artistes Français en 29 et 38 ainsi qu'au Salon des Tuileries de 33 à 39. Il se distingue par ses peintures d'histoire, ses portraits, quelques nus, natures mortes ou des paysages. Il fut aussi illustrateur et écrivain.
Alfred BASTIEN (1873-1955) : Il étudie dans les Académies de Gand et de Bruxelles. Il fut l'élève de Delvin et de Portaels. Il a aussi fréquenté les Beaux-Arts de Paris. En 1897 il entreprend un voyage autour du Monde. Il visite l'Afrique du Nord de 1905 à 1908, en particulier le Maroc et l'Algérie mais aussi l'Espagne et le Proche-Orient ainsi que l'Afrique Noire, le Congo belge, le Japon et l'Amérique. Il devient membre de l'Académie Royale de Belgique.
Jules Pierre van BIESBROECK (1873-1965) : Peintre de paysages et de portraits, ainsi que sculpteur, il est né en Italie et prend ses premiers cours auprès de son père. Il étudie à l'Académie de Gand auprès de Kuhnen et débute à 15 ans au Salon des Champs-Élysées à Paris en 1888 avec Le lancement d'Argos, une vaste peinture qui fait scandale. Il expose ses sculptures pour la première fois en 1895. Il devient, comme son père, professeur à l'Académie de Gand. Un voyage en Afrique du Nord en 1926 lui donne l'occasion de traiter des thèmes orientalistes, d'éclaircir sa palette pour rendre la lumière qui le frappe. Il conserve un atelier à Alger jusqu'en 1935.
Charles Jean BISSCHOPS (1894-1975) : Il étudie à Bruxelles auprès de Jean Delville et Constant Montald. Ses premières peintures sont jugées choquantes, perverses. Blessé lors de la première guerre mondiale il est évacué à Montauban. Lorsqu'il retourne en Belgique après la guerre c'est un homme profondément marqué qui s'adonne au portrait. Plusieurs séjours en Algérie dans les années 25-30 apportent un peu de lumière à sa palette.
Frantz CHARLET (1862-1928) : Il est l'élève de Portaels à Bruxelles avec son ami Théo van Rysselberghe. Ensemble ils effectuent un voyage au Maroc qui contribuera à la formation artistique de ces deux peintres. Il a étudié aussi à Paris, chez Gérôme, Jules Lefebvre et Carolus-Duran. Attiré par le divisionnisme il expérimente des techniques nouvelles de rendus de couleurs.
Rémy COGGHE (1854-1935) : Il étudie à l'Académie d'Art de Roubaix puis à l'École des Beaux-Arts de Paris dans l'atelier de Cabanel. Il reçoit le Prix de Rome de l'Académie Royale des Beaux-Art d'Anvers en 1880. Il expose au Salon à partir de 1879. A partir de 1885 il s'installe définitivement à Roubaix. Il peint principalement des scènes de genre de la vie ouvrière, mais aussi des paysages d'Italie, de Belgique et de la Méditerranée.
Omer COPPENS (1864-1926) : Il étudie à l'académie de Gand et participe à l'Exposition Universelle de Bruxelles en 1910. Il a travaillé dans le sud de la France, en Italie et au Maroc. Il peint des scènes de genre, des marines, des paysages.
Georges CROEGAERT (1848-1923) : Il expose au Salon de Paris en 1888 et en 1914. Il expose aussi au Salon des Artistes Français. Il passera la majorité de sa carrière d'artiste à Paris. Il peint des scènes de genre, des paysages urbains.
Émile DECKERS (1885-1968) : Peintre de paysages et de portraits. Il fut l'élève de Carolus Duran et d'Évariste Carpentier. Il expose au Salon des Artistes Français en 1930. Il s'installe définitivement à Alger et devient portraitiste de la société algéroise. Il peint beaucoup les touaregs. Ses portraits multiples sont une 'marque de fabrique', il aime à représenter sur le même support plusieurs portraits du même personnage, vu sous des angles différents.
Germain DECOT (née en 1910) : Née à Alger, elle étudie d'abord à l'École des Beaux-arts de cette ville. Othon Friesz et André Lhote ont été ses professeurs. Elle début au Salon des Indépendants en 1930.
Edmond DELESCLUZE : Il étudie à l'Académie d'art de Bruxelles et devient décorateur de théâtre et peintre. Il est connu pour ses nus mais aussi pour ses paysages qu'il ramène de ses fréquents voyages à travers le monde.
Jean-Pierre DEQUENE (1905-1954) : Il expose au Salon d'Automne et au Salon des Indépendants en 1926.
Servais DETILLEUX (1874-1940) : Élève à partir de 1888 des Académies des Beaux-arts de Liège et de Bruxelles, Detilleux était peintre d'histoire et de portraits. On lui connaît des œuvres orientalistes.
Victor Albéric DUYVER (1859-1939) : Il est l'élève de Colas puis de Lehmann à l'école nationale des Beaux-Arts de Paris en 1878. Il voyage au Maghreb, au Proche-Orient et en Égypte.
Victor EECKHOUT (1821-1879) : Élève de son père Jakob Joseph, il expose à Bruxelles et à Paris. Il est connu pour ses scènes de genre. Il se rend au Maroc où il séjourne plusieurs années, en particulier à Tanger où il est mort.
Henri EVENEPOEL (1872-1899) : Il commence ses études de dessin à Bruxelles. A 20 ans il se rend à Paris où il rencontre Henri Matisse et Georges Rouault. Il étudie dans l'atelier de Gustave Moreau à l'école des Beaux Arts. En 1897 pour des raisons de santé, il séjourne en Algérie et y reste jusqu'en 1898. De retour à Paris il commence à connaître la réussite professionnelle mais dès l'année suivante il succombe à la fièvre typhoïde à l'âge de 27 ans.
Gustave FLASSCHOEN (1868-1940) : Peintre paysagiste, illustrateur et affichiste. Il fut l'élève de F. Stroobant à Bruxelles. Il voyage en Russie, en Espagne, en Algérie, au Maroc. Il se spécialise dans les sujets orientalistes. Son style est proche de l'impressionnisme, sa palette claire.
Jehan FRISON (1882-1961) : Élève de l'Académie des Beaux-arts de Bruxelles, Frison visite le Maroc en 1927 et 1928. Il a été peintre et graveur peint des paysages, des intérieurs des natures mortes et des figures. Sa manière proche des impressionnistes et des fauves le pousse à opter le plus souvent pour une pâte généreuse en matière et en couleur.
Félix GOGO (1872-1953) : Il étudie à Anvers puis enseigne aux Beaux-arts d'Anvers. Il obtient un second prix de Rome et se rend en Italie en 1900. Il voyage ensuite en Tunisie et peut-être au Maroc. Il adopte, dans ses paysages et ses scènes citadines, une touche impressionniste.
André HENNEBICQ (1836-1904) : Il a eu Joseph Stallaert comme professeur à Tournai et Jean Portaels à Bruxelles. Il obtient le prix de Rome en 1865. Il expose à Bruxelles, à Londres et à Paris, principalement des scènes historiques, des portraits et des paysages. Il dirige l'Académie des Beaux-arts de Mons de 1870 à 1879. En 1884, il visite l'Espagne et le Maroc en compagnie d'Émile Wauters.
Léon HERBO (1850-1907) : Il expose à Bruxelles, Gand, Munich, Cologne et Paris, en particulier des scènes de genre et des portraits. Il est l'un des portraitistes en vue dans le monde politique de Bruxelles à la fin du XIX° siècle. D'un style académique il réalise des portraits d'orientales avec une grande habilité.
Paul HERMANUS (1859-1911) : Élève de l'Académie de Bruxelles, il débute en 1888 et expose régulièrement à Bruxelles, Anvers, Gand et Paris où il obtint une médaille d'argent en 1889. Il est surtout connu comme peintre de marines et de paysages mais on lui connaît quelques vues d'Afrique du Nord.
Jean-Baptiste HUYSMANS (1826-1906) : Peintre de sujets religieux, de scènes historiques et de panneaux décoratifs, il ne se consacre à l'orientalisme qu'après 1857. Il étudie à l'Académie d'Anvers de 1843 à 1849 et débute au Salon d'Anvers en 1849. Il vit à Paris pendant de nombreuses années. Il voyage en Grèce, dans tout le Proche-Orient, en Égypte et en Algérie à partir de 1856. Il a exécuté de grandes compositions pour des églises de Jérusalem.
Jacob JACOBS (1812-1879) : Élève de F. Braekeler à l'Académie d'Anvers, il s'adonna au genre du paysage et des marines principalement. Il voyagea en Orient, Grèce, Constantinople pendant près de quatre mois et en Égypte. Il fut nommé en 1851 membre de l'Académie Royale de Belgique puis professeur à l'Académie d'Anvers.
Alfred JONNIAUX (1882-?) : Membre de la Société Royale des Beaux-arts de Bruxelles. Il est connu comme portraitiste officiel et mondain.
Eugeen JOORS (1850-1910) : Il a été élève puis professeur à l'Académie des Beaux-arts d'Anvers à la fin du XIX° siècle.
Nicaise de KEYSER (1813-1887) : Il dirige l'Académie d'Anvers de 1855 à 1879. Il exécute de nombreuses commandes pour les cours européennes, d'abord celle de Belgique mais aussi celle de Hollande, de Russie, du Wurtemberg, de Bavière et de Suède. Il est aussi connu comme portraitiste féminin.
Jean Adrien LEMAYEUR de MERPRÈS (1880-1958) : Fils de peintre, issu d'une famille noble, il débute avec des paysages de Belgique, pluvieux et brumeux, réalisés d'après nature. Il signe Jean Le Mayeur pour se distinguer de son père. Il voyage beaucoup, grâce à ses moyens privés, en Amérique, en Inde, en Égypte et en Asie du Sud-Est. Ces voyages auront des répercussions profondes sur sa peinture qui se caractérise par une dilution des formes au profit de la lumière. Il se marie à Bali avec une danseuse locale et y vit jusqu'à ce que des raisons de santé l'obligent à rentrer en Belgique. A Bali, un musée lui est consacré.
Théophile LYBAERT (1848-1927) : Fils d'un peintre d'armoiries, il étudie à Gand, sa ville natale, puis auprès de Paul et Félix De Vigne. Il étudie ensuite à Paris auprès de Jean-Léon Gérôme en 1878. Les sujets qu'il aborde sont essentiellement des scènes de genre, des sujets religieux ou orientalistes. Il a été influencé par les recherches de la fin du 19ème siècle sur les arts médiévaux, le rapprochant parfois du courant néo-gothique.
Eugène Romain van MALDEGHEM (1813 ou 1815-1867) : Peintre et graveur, il étudie auprès de son frère Jean-Baptiste et de Gustave Wappers à Anvers. Il fréquente les académies de Bruges et d'Anvers. En 1843 il effectue un voyage, grâce à l'obtention de bourses, qui le mène en Italie, en Grèce puis à Constantinople. Après un séjour à Paris, il retourne à Bruxelles en 1843. Il est lauréat du Prix de Rome en 1848. En 1852 il est nommé directeur de l'Académie de Bruges.
Frans MASEREEL (1889-1971) : Il voyage en Tunisie. Il peint des vues de la Médina de Tunis au début du siècle.
Isidore van MENS (1890-1985) : Belge né en Hollande, il travaille en Hollande et en Belgique. En 1928 il voyage en Indonésie et séjourne quelques temps à Bali. Il effectue probablement plusieurs séjours en Algérie dans les années 1930. Il exécute des paysages de la région de Bou-Saâda, de Ghardaïa et de Constantine. Il fut aussi illustrateur.
Max MOREAU (1902-1992) : Il est d'abord élève de son père, le peintre Henry Moreau. Il effectuera cinq séjours en Tunisie à partir de 1929. Il séjourne en France pendant la deuxième guerre mondiale puis séjourne trois ans à Marrakech au Maroc. Il expose en Afrique du Nord et dans toute l'Europe.
Jean-Walther van NIEUWENHUYSE (1900-1980) : Directeur de la Banque Nationale de Belgique de 1941 à 1960. Il est envoyé en mission en Turquie en 49-50 pour la réorganisation de la Banque centrale de Turquie.
David Émile Joseph de NOTER (1818-1892) : Fils du peintre Jean-Baptiste de Noter, David se distingue dans le peinture de nature morte et de fleurs. Il expose au Salon à partir de 1853. Il voyage en Algérie où il s'installe quelques temps. On lui connaît quelques vues d'Algérie mais surtout de nombreuses natures mortes.
Pierre ou Piet Jan van der OUDERAA (1841-1915) : Peintre d'histoire, de portraits et de scènes religieuses. Né à Anvers, il y étudie la peinture auprès de J. Jacobs, J. Van Lerius et N. de Keyser à l'académie d'Anvers. Il visite l'Italie en 1886 puis voyage en Orient. Il est ensuite nommé professeur à l'École des Beaux-arts d'Anvers. En 1896 il voyage de nouveau en Palestine. Il devient membre de l'académie en 1890. Il peint de manière académique et traditionnelle.
Nestor OUTER (1865-1930) : Il étudie à Louvain et Bruxelles. Il reçoit des leçons de Jean François Portaels. Il se rend à Paris où il rencontre Toulouse-Lautrec et Utrillo. Il visite le sud de la France, l'Algérie, l'Égypte, le Proche-Orient et la Grèce. Il refera plusieurs voyages en Afrique du Nord et au Proche-Orient. Il peint surtout à l'aquarelle.
Luc PEIRE (1916-1994) : Il entame ses études à Bruges puis à Gand. Il adhère un temps au mouvement expressionniste flamand puis au groupe de la 'Jeune peinture belge' pour se tourner après les années 60 vers une abstraction géométrique dominée par la verticale. Des portraits et des scènes du Maroc ont été réalisés au cours de ses nombreux voyages à travers le monde.
Jean François PORTAELS (1818-1895) : Il étudie à l'Académie de Bruxelles auprès de J.F. Navez dont il épouse la fille. Pour se perfectionner il suit les cours de Paul Delaroche à Paris, et obtient en 1842 le grand prix de Rome. Il est peintre d'histoire, de scènes de genre, de portraits et de scènes orientalistes. On le considère comme le fondateur de l'école orientaliste belge. Il va passer quelques années en Italie et, de là, se rend au Maghreb, pousse jusqu'en Égypte et au Proche-Orient entre 1843 et 1847. En 1847 il succède à Van der Haert comme directeur de l'académie de Gand. Il travaille au Maroc de 1870 à 1874. En 1878 il dirige l'Académie des Beaux-arts de Bruxelles et devient une personnalité d'envergure dans le monde artistique belge, exerçant une influence importante sur les générations suivantes de peintres belges.
Maurice ROMBERG de VAUCORBEIL (1862-1943) : En 1887 il se rend à Tétouan puis à Méknès. Il voyage ensuite dans tout l'empire chérifien avec l'archéologue Guy de la Martinière. En 1909, il réside à Alger. Il séjourne ensuite au Maroc où il est le premier européen à vivre à Marrakech. Il revêt le costume arabe pour s'assimiler à la population. Il peint l'architecture maghrébine ce qui lui vaut parfois quelques problèmes lorsqu'il s'agit de peindre les mosquées : il est ainsi agressé par la foule à la mosquée Mensoûri et ne s'en sort que grâce à l'aide de son domestique. Il prend ses esquisse à l'abri des regards sous son burnous. Scènes de cortèges royaux, de fêtes mais aussi de paysages sont ses sujets de prédilection. Il expose à Paris, à Bruxelles ou à Londres. Il voyage plusieurs années en Mauritanie.
Théodore dit Théo van RYSSELBERGHE (1862-1926) : Aquafortiste, peintre, illustrateur et sculpteur, il traite aussi bien des paysages, que des portraits, des nus, des scènes de genre. Touche-à-tout il dessine des meubles, des bijoux et des affiches. Il est une figure majeure du néo-impressionnisme belge. Mais c'est dans un style traditionnel qu'il commence sa carrière. Il étudie en particulier auprès du peintre orientaliste Jean-François Portaels et du portraitiste Léon Herbo. En 1880 il expose pour la première fois au Salon de Bruxelles et est récompensé par une bourse de voyage qui le mène en Espagne et au Maroc. Il visitera le Maroc à plusieurs reprises dans les années 1880. Étudiant à Paris il rencontre les artistes d'avant-garde et fait partie des membres fondateurs du groupe des XX en 1883. Vers 1889 il abandonne son ancienne technique pour une nouvelle, plus divisionniste qui laissera la place par la suite à une technique plus libre. Il s'établit à Paris en 1898. Il expose aux Indépendant de 1890 à 1906.
Fernand SCRIBE (1851-1913) : Issu d'une famille d'industriels, il se rend à Bruxelles pour étudier la peinture en 1875. Il entre dans l'atelier de Jean-François Portaels et Alfred Cluysenaer. Il complète ses études à Paris et effectue plusieurs voyages d'études en Afrique du Nord. Il voyage au Maroc et en Égypte. De retour en Belgique, dans sa ville natale de Gand, il devient un membre influent de la bourgeoisie et des cercles artistiques locaux.
Frans SMEERS (1873-1960) : Il étudie à l'académie des Beaux-arts de Bruxelles auprès de Portaels et Stallaert. Il est surtout connu pour ses portraits, ses paysages et ses marines. Il a quelquefois, mais rarement, peint des scènes orientalistes.
Charles Ernest SMETS (1909-?) : Il étudie à l'École des Beaux-arts de Marseille avant de se faire connaitre comme peintre de paysages et de vues urbaines. Il voyage en Europe méridionale ainsi qu'au Maroc où il effectue un séjour.
Charles SOUBRE (1821-1895) : Il étudie à Liège, sa ville natale, et à Bruxelles. Il peint des scènes de genre ou historique. On lui connaît quelques vues orientalistes.
Julius Josephus Gaspard STARCK (1814-1884) : Il étudie sous la direction de François Joseph Navez à Bruxelles et d'Horace Vernet. Il peint des scènes de genre qui ont pour cadre Constantinople ou Alger.
Agapit STEVENS (1849-1917) : Peintre de genre, on lui connaît plusieurs portraits d'odalisques, danseuse, musiciennes de harem. Ces compositions d'atelier ne peuvent laisser penser qu'un voyage ait été effectué en Orient.
Gustav Max STEVENS (1871-1946) : Il a été l'élève de Fernand Cormon et de Jean Portaels. Il expose au Salon de Paris et à l'Exposition Universelle de 1900.
Paul Constantin Dominique TETAR van ELVEN (1823-1908) : Frère du Hollandais Jan Baptiste Tetar van Elven. Élève de Taurel, de Maré et de Van der Berg. On lui connaît des scènes de genre, des paysages. Il fut aussi graveur et dessinateur.
Charles Michel Maria VERLAT (1824-1890) : Élève de Nicaise et de Keyser, il a étudié à l'académie des Beaux-arts d'Anvers. Il est principalement connu comme peintre d'animaux. Il se rend à Paris en 1847 et étudie sous la direction de Scheffer, Hippolyte Flandrin et Thomas Couture. Il s'y installe 18 ans. En 1866 il est nommé directeur de l'Académie des Beaux-arts de Weimar par le Duc de Saxe-Weimar. Il visite l'Égypte puis séjourne à Jérusalem et en Palestine de 1874 à 1876, il est nommé professeur à l'Académie d'Anvers à son retour et en devient directeur en 1885. Quelques tableaux d'histoire ou orientalistes émaillent sa production. Il a été aussi graveur.
Édouard VERSCHAFFELT (1874-1955) : Peintre de portraits et de scènes de genre. Il étudie aux Académies de Gand et d'Anvers. Il réside longtemps au Maroc. En 1919 il part pour l'Algérie et découvre Bou-Saâda. Il y retourne en 1924 et épouse une jeune femme de la tribu Ouled Sidi Brahim dont il a deux enfants et mène une vie retirée dans cette oasis, en contact intime avec la population dont il peint la vie quotidienne et des portraits. Sa peinture réaliste tend parfois vers le luminisme. Il expose régulièrement à Alger au Salon des Orientalistes ou dans les galeries.
Franz Kaspar Huibrecht VINCK (1827-1903) : Il étudie à l'Académie d'Anvers où il est l'élève de Josef Dychmans et du baron Henri Leys. Il visite la France, l'Italie et le Proche-Orient. Il peint des scènes historiques, des scènes de genre et des portraits.
Égide Charles Gustave (Gustaaf) WAPPERS (1803-1874) : Peintre d'histoire, de scènes de genre et de portraits. Il étudie auprès de P.J. Van Regenmoorter, M. Van Bree et G. Herreyns à l'Académie d'Anvers. Grand admirateur de l'œuvre de Rubens, il étudie les anciens maîtres aux Pays-Bas et à Paris. Il s'oppose aux classiques et fonde l'école romantique. Il expose au Salon d'Anvers en 1822. Il s'occupe aussi de politique aux côtés de Raspail, Barbès, etc. Il peint la révolution de 1830 et l'histoire des Pays-Bas. Il fait le portrait du Roi Léopold d'après nature. Son succès décline à partir de 1836 et il peint pour des particuliers quelques portraits. Il démissionne en 1852 de son poste de Directeur de l'Académie d'Anvers où il avait été nommé en 1832 et s'installe à Paris où il est réputé pour ses portraits.
Camille WAUTERS (1856-1919) : Il étudie à l'Académie de Bruxelles, puis à Anvers et à Paris. Il peint des paysages principalement. On lui connaît des vues d'Égypte.
Émile Charles WAUTERS (1846-1933) : Peintre d'histoire, de sujets orientalistes, de paysages et de portraits. Sa technique de prédilection fut le pastel. Il commence sa formation auprès du décorateur Charles Albert puis étudie auprès de Portaels à l'Académie de Bruxelles et de Gérôme à Paris. Il obtient une médaille d'or au salon de Bruxelles en 1872. Il voyage en Europe et au Proche Orient, principalement en Égypte. Il exécute un Panorama du Caire (1880-1890) puis s'installe à Paris en 1890 où il réalise des portraits. En 1882 il visite l'Espagne et le Maroc en compagnie de Hennebicq.
Ferdinand WILLAERT (1861-1938) : Il étudie à l'Académie de Gand où il deviendra professeur. En 1893 il est nommé directeur de l'Académie de Termonde. Il effectue de longs séjours en Espagne et au Maroc en 1890-92.
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