La longueur des biographies n'est pas fonction de l'importance du peintre mais uniquement du temps que j'ai pu y consacrer jusqu'à maintenant, des remaniements et des mises à jour sont à prévoir. Votre aide est bienvenue....
![]() Jean Auguste Dominique INGRES (1780-1867) : Son père est sculpteur, musicien, architecte et peintre. Il lui enseigne les bases de la peinture et de la musique. Il se rend à Paris en 1797 et intègre l'atelier de David. Il obtient le Prix de Rome en 1801. Il se rend à Rome en 1806 et y reste jusqu'en 1820. Il peint en 1813 son Odalisque commandée par la reine de Naples. Sa vie se passe entre Paris et Rome, sa production artistique est impressionnante. Dans les années 20-30 il ouvre son atelier d'élèves à Paris. Encore très empreint de l'imaginaire du XVIII° siècle ses scènes semblent irréelles. Ses odalisques langoureuses expriment une beauté parfaite. En fait, Ingres n'a jamais voyagé en Orient et a puisé son inspiration dans les récits de ses contemporains. |
Eugène ISABEY (1803-1886) : Il étudie auprès de son père Jean-Baptiste Isabey (1767-1855), célèbre miniaturiste. Il connaît le succès comme peintre de marine au Salon de 1824. Il participe à l'expédition d'Algérie en 1830. Aux côtés des œuvres officielles de batailles, illustrées par quelques lithographies, on trouve des huiles d'une grande liberté, représentant la vie quotidienne algérienne. Cependant, plus attiré par les paysages français, il déclinera l'offre de participation à la mission du Comte de Mornay au Maroc, laissant sa place à Delacroix.
Charles JADIN (1849-1922) : Il étudie auprès de son père peintre puis dans l'atelier de Cabanel. Sociétaire des Artistes Français où il expose à partir de 1868.
Charles François JALABERT (1819-1901) : Il entre à l'École des Beaux-Arts à 20 ans et devient élève de Paul Delaroche. Il obtient le deuxième Prix de Rome en 1841. On lui connaît quelques portraits qui se rattachent à la thématique orientaliste.
René JAUDON (1889-1971) : Élève de Ferrier et de Paul Laurens. Il expose au Salon des Indépendants et au Salon des Artistes Français.
Paul JOBERT (1863-1942) : Né à Tlemcen, il étudie à l'École des Beaux-arts d'Alger puis poursuit ses études à Paris sur les conseils de Bastien-Lepage dont il est l'élève ainsi que celui de Jules Lefebvre et de Benjamin-Constant. Peintre de la Marine à partir de 1891, il expose au Salon des Artistes Français à partir de 1886, aux Expositions Universelles de 1889 et 1900, au Salon de Paris de 1888 à 1914. Très apprécié aux États-Unis, il a aussi exposé à New-York, à Philadelphie. Il est fait chevalier de la Légion d'Honneur en 1908 puis officier. Il a été conservateur du Musée de Constantine.
Nous remercions la famille de l'artiste pour les renseignements si aimablement communiqués.
Guily JOFFRIN dite Guily-Joffrin (1909-) : Elle étudie dans l'atelier de Lucien Simon à l'école des beaux-arts de Paris. En 39-45 elle enseigne au Lycée d'Aurillac. Elle participe à de nombreux salons, Salon d'Automne, National des Beaux-arts, des Indépendants, etc. Plusieurs expositions personnelles ont eu lieu. Elle peint surtout à l'aquarelle, est connue aussi pour ses cartons et ses vitraux ainsi que comme illustratrice.
Antoine Victor Edmond JOINVILLE (1801-1849) : Il étudie auprès de Hersent à l'École des Beaux-Arts à partir de 1818. Il expose au Salon de 1831 à 1848, principalement des vues d'Italie et d'Algérie.
Julia JOLY (1858-1937) : Fille du consul suisse à Alger, elle voit le jour dans cette ville et demeure Villa Joly face au Palais du Gouvernement, ancien palais Mustafa. Elle se marie avec un commerçant d'Alger. Peintre amateur, elle n'a jamais vendu d'œuvres de son vivant. Elle est en relation avec Jules et Léon Girardet, collectionne elle-même des œuvres de Sintès, Deshayes ou Noiré.
Lucien Hector JONAS (1880-1947) : Il étudie à Valenciennes puis à Paris avec Maignan et Bonnat. Il expose au Salon à partir de 1904, il obtient le 2° prix de Rome en 1905. Il est connu surtout pour sa peinture d'histoire et de genre, décrivant la vie des mineurs du nord. En 1933 il voyage en Algérie. Il visite Alger, Biskra, Bou-Saada, Djidjelli et Constantine. Il en rapporte quelques œuvres orientalistes.
Pierre JONAVILLE (1827-?) : Il prend des cours auprès de Cogniet et expose au Salon de Paris en 1849.
Alexandre JOSQUIN (XIX°) : Il expose au Salon de Paris de 1842 à 1870.
Camille Paul JOSSO (1902-1986) : Il expose au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts de Paris ainsi qu'au Salon d'Automne dans les années 1930. Il expose aussi au Maroc, à Rabat et à Casablanca. Il est connu aussi comme illustrateur et graveur.
Henri Gustave JOSSOT alias Abdul Karim (1866-1951) : Il reçoit des conseils de Jean-Paul Laurens et d'Eugène Carrière. Il expose au Salon de la Société nationale des Beaux-arts en 1895, au Salon d'Automne de 1908 à 1911 et au Salon des Indépendants en 1910 et 1911. Il se convertit à l'islam en 1913.
Léon JOUBERT (1876-1920) : Élève de Pelouze et de Cormon, il est connu pour ses paysages. Sociétaire du Salon des Artistes Français en 1883, il participe aussi à l'Exposition Universelle de 1900.
Adrienne JOUCLARD (1882-1972) : Elle fut l'élève de Maurice Humbert à l'École des Beaux-Arts de Paris. Elle a exposé au Salon des Artistes Français, au Salon des Indépendants, au Salon d'Automne, à celui des Femmes Peintres, au Salon des Tuileries. Elle est connue pour se scènes de champs de courses, de bals et de sports. Elle obtient une bourse de voyage en 1920 et en 1923, ce qui lui permet de visiter la Tunisie et la Maroc.
Roger Joseph JOURDAIN (1845-1918) : Élève de Cabanel, de Chabanne et de Pils. Il débute au Salon en 1869. Il devient sociétaire du Salon des Artistes Français en 1883.
Jacques Jean Raoul JOURDAN (1880-1916) : Élève de Ferrier. Il est sociétaire du Salon des Artistes Français en 1907. Il meurt au champ d'honneur durant la première guerre mondiale.
Paul JOUVE (1878-1973) : Fils de peintre, il étudie d'abord la lithographie et le dessin. Il obtient la première bourse de la Villa Abd-el-Tif à Alger en 1907 pour une durée de deux ans, avec Léon Cauvy. En 1909 il expose au salon des Orientalistes, et à la galerie des Artistes Modernes. Les expositions se succèdent chaque année avec succès. Il est mobilisé, et commence la guerre dans la Marne, puis part avec l'armée d'orient, il passe deux mois dans les monastères de l'Athos, d'ou il ramènera de nombreuses études. Il participe avec son régiment a la prise de Salonique, aux mains des ottomans, en 1915. Deux ans après, la ville est rattachée à la Grèce. D'autres artistes accompagnent le corps expéditionnaire de l'Armée d'Orient, comme Boutet de Monvel. Connu surtout comme peintre animalier, il participe au premier Salon des Peintres Animaliers en 1912. Il y exposera ensuite chaque année. Il sera aussi connu comme illustrateur, décorateur et même sculpteur.
Nous remercions le détenteur du droit moral de l'artiste pour les renseignements si aimablement communiqués.
Gustave Adolphe JUNDT (1830-1884) : Il est surtout connu comme peintre de genre et caricaturiste. Il peint aussi des paysages, fut graveur et illustrateur. Il débute au Salon en 1856 et reçoit la Légion d'Honneur en 1880. C'est surtout pour ses scènes alsaciennes qu'il est connu.
David JUNÈS (1874-1938) : Né à Tunis, il se rend très jeune en métropole où il fait ses études. Il fréquente les ateliers de Benjamin-Constant, de Jean-Paul Laurens et de Jean-Léon Gérôme à l'école des Beaux Arts de Paris. Il expose de 1897 à 1937 au Salon Tunisien et au Salon de la Société Coloniale des Artistes Français jusqu'en 1938. Il s'intéresse particulièrement aux effets de lumière en s'attachant à peindre des vues à différentes heures de la journée pour varier les effets d'ombres et de lumière.
Théodore Félix JUNG (1803-1865) : Il étudie à Strasbourg auprès de Guérin et de Siméon Fort. Il expose au Salon de 1834 à 1864. Il a peint de nombreuses scènes algériennes sans jamais avoir voyagé en Algérie.
Georges-André KLEIN (1901-1992) : Élève de l'Académie Julian et de l'école des Arts Décoratifs, il travaille avec le sculpteur Bourdelle de 1923 à 1929. Il part pour le Maroc en 1931 où il séjourne à Marrakech puis visite l'Algérie, en particulier Bou-Saâda et Ghardaïa.
Yvonne KLEISS-HERZIG ou HERZIG (1885-1968) : Née en Algérie, elle s'adonne principalement à la peinture orientaliste. Elle devient membre de la société des peintres orientalistes algériens. Après avoir étudié dans l'atelier de Léon Cauvy à Alger, elle obtient en 1913 une bourse qui lui permet de venir étudier à Paris dans l'atelier de Jean Paul Laurens. Après la première guerre mondiale elle retourne en Algérie avec sa famille. Elle peint des scènes de la vie quotidienne et des portraits ethnographiques mais aussi des scènes animalières. Elle reçoit le grand prix artistique de l'Algérie en 1928. En 1933 elle explore le sud algérien. A partir de 1952 elle s'installe au Maroc puis revient en France à la fin de sa vie. Elle a participé de manière très régulière au salon de la Société des Artistes Algériens et Orientalistes de 1911 à 1960.
Paul Antoine de LA BOULAYE (1849-1926) : Élève de Bonnat. Il expose au Salon des Artistes Français à partir de 1873 et à l'Exposition Universelle de 1889.
Charles Émile LABBÉ (1820-1885) : Disciple de Decamps. Peintre de fleurs et de paysages, il expose au Salon de 1836 à 1876. Dans les années 1840 il se lance dans la peinture orientaliste et va partager sa vie entre la France, le Grèce et la Turquie. Il sera chargé de décorer le palais du Sultan à Constantinople. En 1881 il se fixe à Alger où il est nommé directeur de l'École des Beaux-Arts. Ce sont ses aquarelles qui décideront Fromentin, un de ses amis, à travailler au Maghreb.
Léon Emmanuel Joseph Simon comte puis marquis de LABORDE (1807-1869) : archéologue et voyageur comme son père diplomate et amateur d'art, il parcourt une bonne partie de l'Orient, tirant de l'oubli une foule de monuments antiques de l'Asie Mineure et de la Syrie. Il explore seul la vallée du Nil et l'Arabie Pétrée. En 1836, il se livre tout entier à ses goûts artistiques. Il fut secrétaire d'ambassade à Rome aux côtés de Chateaubriand, député, sénateur, conservateur des antiquités du Louvre. Il a publié ses récits de voyage. Ses dessins de monuments antiques et de sites archéologiques ont fait l'objet de publications lithographiques. Il a écrit des ouvrages sur la gravure et les graveurs français et réalise lui-même des gravures pour mieux en saisir la technique.
Pierre Antoine LABOUCHÈRE (1807-1873) : Il étudie sous la direction de Paul Delaroche. Il voyage de nombreuses fois en Afrique du Nord d'où il rapporte de nombreuses aquarelles dépeignant des scènes locales.
François LAFON (1846-?) : Élève de son père Émile et de Cabanel. Il fait ses débuts au Salon en 1875.
André LAGRANGE (1889-1958) : Il entre à l'École des Beaux-Arts à l'âge de 17 ans. Pendant quelques temps il est l'élève de Cormon. Il remporte une bourse de voyage pour le Maroc en 1923. Il est membre des Artistes Français dès 1910 et le restera toute sa vie.
Adrien LAINNE (XIX°) : Élève de Gudin, il expose aux Salons de 1835 à 1861. Il est attaché au Ministère de la Marine.
François Hippolyte LALAISSE (1812-1884) : Élève de Charlet il est surtout connu comme portraitiste et peintre animalier. Il expose au Salon de 1845 à 1874.
Adolphe LALAUZE (1838-1905) : Il étudie à l'École des Beaux-arts de Toulouse puis à Paris auprès de Léon Gaucherel pour la gravure et l'illustration. Il débute comme graveur au Salon de 1872. C'est d'ailleurs comme graveur, vignettiste et illustrateur qu'il est surtout connu mais on a vu de lui des dessins orientalistes. Il fut aussi peintre mais accessoirement.
Charles LALLEMAND (1826-1904) : Aquarelliste, écrivain et illustrateur, il vit à Tunis et y expose ses aquarelles en 1895.
![]() Charles Zacharie LANDELLE (1821-1908) : élève de Paul Delaroche et d'Ary Scheffer il a débuté en 1841 par des tableaux religieux. Il voyage au Maroc et se rend à Tanger en 1853 puis de nouveau en 1866. Il voyage aussi en Égypte et à Jérusalem en 1875. De 1881 à 1892 il passe tous ses hivers en Algérie. Il a peint des sujets féminins du Maghreb d'une manière peut-être un peu mièvre mais distinguée et élégante. Il a aussi peint des scènes de genre inspirées de l'Orient, des scènes religieuses ou allégoriques, des portraits. |
Georges LANDELLE (1861-1899) : Fils du précédent. Il visite l'Algérie pour la première fois en 1880 avec son père.
Jean Charles LANGLOIS (1789-1870) : Élève de Girodet, de Gros et d'Horace Vernet, militaire de carrière, il participe au débarquement de Sidi-Ferruch en juin 1830. En 1832 il effectue un deuxième séjour en Algérie et réalise plusieurs panoramas algériens qui ont beaucoup de succès. Il a exposé régulièrement de 1822 à 1839.
Raoul Léon LANTERNIER (1870-?) : Élève de Delaunay et de Moreau. Il expose au Salon des Artistes Français dont il est sociétaire à partir de 1904.
Fernand LANTOINE (1876-1956) : Établi en Belgique, il est nommé peintre officiel de la marine en 1922. Il visite l'Afrique du Nord dès 1923 et y retourne en 1932 et 1933. Il parcourt aussi l'Afrique Noire, l'Océan Indien, les mers polaires.
Gaston de LAPERRIERE (1848-?) : Élève de Pils, il expose au Salon à partir de 1878.
Lucien LAPEYRE (XIX-XX°) : Élève de Boutigny et Larteau. Il expose au Salon des Artistes Français à partir de 1909, date à laquelle il en devient sociétaire. Il peint des scènes historiques et des scènes de genre. Ses œuvres orientalistes sont principalement des scènes égyptiennes.
Émile Henri LAPORTE (1841-1919) : Il étudie auprès de Pils et de Gleyre. Il débute au Salon de 1864. Il devient sociétaire des Artistes Français en 1885.
Paul LAPRA (XIX°) : Conseiller à la cour d'appel d'Alger, il participe à l'exposition de la Société des Beaux-arts d'Alger en 1880.
Charles-Philippe de LARIVIÈRE (1798-1876) : Élève de Girodet-Trioson, il remporte le prix de Rome en 1824. Il peint un grand nombre de tableaux d'histoire et de portraits dont une bonne partie est destinée au palais de Versailles.
Victor Alfred LATAPIE (1823-?) : Élève de Léon Cogniet il expose aux Salons de 1848 à 1874.
Jean LAUNOIS (1898-1942) : Élève de Milcendeau en Vendée puis de M. Asselin à Paris, il obtient une bourse de la Ville Abd-el-Tif en 1920. Il voyage dans le sud algérien en compagnie de Marquet. Il voyage en Extrême-Orient jusqu'en Indochine. Il retourne à Alger ou il s'installe et finit sa vie.
Albert F. LAURENS (1864-1934) : Élève de Bonnat, il expose au Salon des Artistes Français.
Jules Joseph Augustin LAURENS (1825-1901) : Issu d'une famille d'artistes, il étudie à l'École des Beaux-arts de Montpellier puis devient l'élève de Delaroche en 1846. Il accompagne une mission géographique, scientifique et historique en Turquie et en Perse en 1847. Le voyage fut difficile et éprouvant. Il fait des croquis à chacune de ses haltes. Quand il arrive à Téhéran, le Shah se montre intéressé par ses dessins. Il lui offre un confort digne des mille et une nuits qui contraste avec la rudesse du voyage. Les notables locaux se disputent la faveur d'un portrait fait par Laurens. A la mort de son compagnon, et du Shah, sa sécurité n'est plus assurée et il rentre en France en 1849. Il termine sa vie en peignant, en publiant des articles de voyages, et en rédigeant ses mémoires. Il expose aux Salons de Paris de 1853, 1857, 1859 et 1861 et à l'Exposition Universelle de 1867.
Jean-Émile LAURENT (1906-) : Élève aux Beaux-arts de Marseille, il s'installe au Maroc où il réalise en particulier les fresques de l'hôpital de Fès.
Jean Jules César LAURENT (1800-1877) : Élève de son père Jean Antoine, il entre à l'École des Beaux-Arts en 1820. Il participe au Salon de Paris de 1831 à 1850. Il fut conservateur du Musée des Vosges à Épinal, à la suite de son père. Il a réalisé des sculptures, des paysages et des scènes de genre.
Emmanuel Joseph LAURET dit LAURET l'aîné (1809-1882) : Originaire du sud de la France d'une famille très modeste, il fut l'élève de Louis Clairian à Aix dès l'âge de treize ans. Il va ensuite à Paris pour gagner sa vie comme relieur tout en se mêlant à la vie artistique parisienne. Il s'installe à Alger en 1849. Il expose cette année même à Alger. D'autre part, il participe chaque année au Salon de Paris de 1841 à 1866. En 1866 il voyage en Espagne. Sur la fin de sa vie, une paralysie le cloue à un fauteuil et il retourne en métropole. Il a peint des paysages et des scènes intimes et quotidiennes, des cavaliers, des fantasias, en général dans des formats réduits.
François LAURET (1820-1868) : En 1851 il rejoint son frère aîné Emmanuel-Joseph dont il est l'élève en Algérie et où il habite pendant trois ans. Il a étudié aussi auprès de Jean-Hilaire Belloc. Il a travaillé principalement à Toulon et Alger. Il peint surtout des paysages, des chameaux, des troupeaux et des portraits.
Barthélémy LAUVERGNE (1805-1871) : Élève de Pierre Letuaire à Toulon. Officier dans la Marine il a énormément voyagé. Il peint des marines et parmi elles des vues des côtes et des ports d'Afrique du Nord.
Alexandre Abel Félix LAUWICK ou LAUWICH (1823-1886) : Élève de Charles Gleyre, il expose au Salon de 1850 à 1869. Il a fait partie de la Société des Beaux-arts d'Alger. On lui connaît des vues ou scènes d'Égypte et d'Algérie.
Jean Raymond Hippolyte LAZERGES (1817-1887) : Il arrive très jeune en Algérie, avec son père, en 1830. Il se rend en métropole en 1838 pour son service militaire. Rapidement réformé, il se rend à Paris pour étudier les Beaux-Arts, contre l'avis de son père. Il devient élève de David d'Angers et de Bouchot. Il débute au Salon en 1840 avec un portrait puis s'adonne à la peinture religieuse. Vers 1859 il doit retourner en Algérie pour des raisons de santé. Il peint alors des paysages et des personnages algériens. De retour en France an 1861 il expose ses toiles algériennes, participe à l'Exposition Universelle de 1867, y reçoit la Légion d'Honneur. Il s'installe en Algérie tout en se rendant régulièrement en métropole pour exposer ou y réaliser des fresques ou décorations. Ses toiles se caractérisent par leur grâce, leur finesse et leur correction.
Paul Jean-Baptiste LAZERGES (1845-1902). Fils et élève du précédent. Il étudie et peint comme son père la nature algérienne. Il explore plus loin que son père le sud algérien vers El Kantara, Biskra, Bou-Saâda. Il participe à l'Exposition Universelle de 1900 où il reçoit une médaille de bronze. Il expose aussi au Salon des Artistes Français.
Théodore LEBLANC (1800-1837) : Capitaine du génie, peintre de scènes militaires, il meurt lors de la prise de Constantine en 1837. De ses dessins et tableaux ont été tirées de nombreuses lithographies.
Albert LEBOURG (1849-1928) : Il est remarqué par un collectionneur Rouennais et il lui est proposé de venir enseigner le dessin à Alger. Il s'y installe de 1872 à 1877 et peint de nombreuses vues de cette ville et de son port. Son style évolue ensuite vers l'impressionnisme. Il se fait connaître principalement pour sa peinture de paysages.
Jean Jules Antoine LECOMTE DU NOUY (1842-1923) : Élève de Gérôme, il entre ensuite dans l'atelier de Gleyre en 1861. il débute au Salon de 1863. En 1872 il reçoit le 2° grand prix de Rome. Il voyage en Grèce, en Asie Mineure, en Turquie en 1875, puis en Égypte et en Roumanie. Peintre de l'Antiquité, d'archéologie et portraitiste, il est aussi connu pour ses peintures historiques ayant pour cadre Byzance. Peintre érudit, sa peinture se caractérise par la précision du dessin et la pureté des lignes.
Jules Joseph LEFEBVRE (1836-1911) : Il étudie à l'École des Beaux-Arts à partir de 1852. Il a été l'élève de Léon Cogniet. Il expose au Salon de Paris à partir de 1855 et obtient le Prix de Rome en 1861. Au cours de son séjour à Rome il perd ses parents et une de ses sœurs, ce qui le plonge dans une profonde dépression qui n'est pas sans répercussions sur son art. Il enseigne à l'académie Julian à partir de 1870. Peintre de figures allégoriques, de nus et de portraits, il produit quelques tableaux dans la veine orientaliste, bien souvent des personnages féminins, sans qu'il ait jamais voyagé en orient.
Pierre François LEHOUX (1803-1892) : Il fut élève d'Horace Vernet et de Gros. Il fait partie de la première vague des orientalistes français. Il participe à l'expédition de Champollion en Égypte et y séjourne deux ans. En 1827 il entreprend un voyage en Syrie. Il y est aussi en 1837. Il fait partie des premiers à exposer au Salon des paysages orientaux.
Adolphe Pierre LELEUX (1812-1891) : Il s'adonne d'abord à la gravure puis débute comme peintre en 1835 au Salon de Paris. Il peint des sujets de Bretagne, des Pyrénées et d'Algérie.
![]() Jules LELLOUCHE (1903-1963) : Né en Tunisie de parents ne parlant pas le français, il devient élève à l'École des Beaux-arts de Tunis et s'impose comme portraitiste et paysagiste. Il obtient une bourse d'état en 1926 qui lui permet de venir étudier à Paris. Il fréquente les académies de Montmartre. Il devient sociétaire du Salon Tunisien, expose au Salon d'Automne, aux Tuileries, aux Indépendants et au Salon des Artistes Français. |
René LELONG (1871-1933 ou 38) : Il étudie sous la direction de Léon Bonnat et de François Flameng et fréquente très jeune l'Académie Jullian dans les années 1880 comme étudiant. Il aurait séjourné en Afrique du Nord vers 1900. On le connaît surtout comme illustrateur et peintres de scènes parisiennes. Sa production orientaliste est limitée mais marquée par une vitalité puissante et fougueuse comme l'illustre bien son "Omnibus des sultanes" du Musée de Narbonne.
Gustave LEMAÎTRE (1862-1920) : Élève de Bouguereau et de Tony Robert-Fleury. Il expose au Salon dont il est sociétaire à partir de 1888.
![]() Georges LEMARE (1866-1942) : Issu d'une famille rurale qui aspire à une carrière militaire pour lui, il se prépare à intégrer St-Cyr mais ne se présente pas aux examens oraux. Il embarque pour la Tunisie en 1890. Il y passera presque toute sa vie. Arrivé à Tunis il part en mission pour un relevé des ruines romaines dans le pays. De 1900 à 1905 il suit des cours à l'académie Julian de Paris pour affermir sa pratique. Ses œuvres sont présentées au Salon Tunisien dès 1895, au Salon des Artistes Tunisiens, aux l'Expositions Artistiques de l'Afrique Française. Il voyage brièvement en Turquie en 1906. Il devient professeur de dessin et de peinture en 1912. Parmi ses élèves, on trouve Roger Limouse ou Yahia Turki. C'est après la première guerre que son œuvre est la plus féconde. Son nom d'origine Le Mare a été transformé, à la suite d'une erreur administrative probable, en Lemare à son arrivée en Tunisie. L'artiste garde le souvenir de la césure en signant souvent LeMare. Sa peinture, vive, expressive, expressionniste même, a la force du témoignage vécu, de l'atmosphère ressentie et comprise. |
Jacques François Fernand LEMATTE (1850-1929) : Il est l'élève de Cabanel à l'École des Beaux-Arts de Paris. Il obtient le Grand Prix de Rome en 1870 avec un sujet historique et restera quatre ans à la Villa Médicis. Il s'est spécialisé dans la peinture d'histoire et la peinture orientaliste.
Robert LEMONNIER (1883-?) : Élève de Jean-Paul Laurens. Il expose des paysages au Salon à partir de 1905.
Paul-Marie LENOIR (1843-1881) : Élève de Gérôme et de Jalabert. Il expose au Salon de 1870 à 1880. Il voyage en Orient en compagnie de Jean-Léon Gérôme. Il meurt prématurément au Caire en 1881.
François Gabriel Guillaume LEPAULLE (1804-1886) : Élève de Regnault, de Vernet et de Bertin. Il étudie aux Beaux-Arts en 1819 et débute au Salon en 1824.
Albert LEPREUX (1868-1959) : Peintre autodidacte, il se forme dans les académies libres de Montmartre. Il expose à partir de 1909 au Salon des Indépendants et à Bruxelles au Salon de la Libre Esthétique. Il effectue un séjour dans le sud Algérien dans les années 20. Il en rapporte des paysages qu'il présentera à l'Exposition Coloniale de Marseille en 1922. Dans les années 30 c'est le Maroc qui lui inspire de nombreuses œuvres, paysages, scènes de rues, de vie quotidienne, dont certaines seront présentées à l'Exposition Coloniale de Naples en 1934. Il participe aussi aux Expositions Artistiques de l'Afrique Française.
Robert Léopold LEPRINCE (1800-1847) : Il étudie auprès de ses frères Auguste-Xavier et Gustave, également peintres. Son père Anne-Pierre fut également peintre. Il expose au Salon de Paris de 1822 à 1844, des scènes historiques, des scènes de genre, des portraits, des paysages.
Camille LEROY (1905-1995) : Il visite l'Algérie pour la première fois en 1925. En 1931 il réalise un diorama pour l'Exposition Coloniale. En 1937 il obtient une bourse de la villa Abd-el-Tif. Il sera nommé professeur de peinture à la Société des Beaux-arts d'Alger. Il se rend souvent dans le sud algérien en compagnie de Paul Elie Dubois.
Paul Alexandre Alfred LEROY (1860-1942) : Il passe son enfance en Russie, à Odessa. Il étudie tout d'abord les Beaux-arts à Odessa puis à Paris à l'école nationale des Beaux-Arts. Il fut élève de Cabanel. En 1884 il visite Constantinople. En 1885-87 il effectue un voyage en Égypte puis séjourne chaque année en Algérie à partir de 1887. Il se lie d'amitié avec Dinet et, comme lui, apprend l'arabe. Il participe à la fondation en 1899, avec l'appui du baron Chassériau de la Société des Orientalistes Français. Il est connu comme peintre de scènes de genre et de portraits. Il est sociétaire du Salon des Artistes Français où il expose à partir de 1886.
Ernest Louis LESSIEUX (1848-1925) : Il voyage en Italie, en Espagne et au Maroc. Il devient professeur de dessin à Rochefort en 1871.
Ernest Louis LESSIEUX (1874-1938) : Fils du précédent. Élève de Maxime Lalanne, il devient sociétaire du Salon des Artistes Français en 1909.
Édouard LÉTOURNEAU (1851-1907) : Élève du sculpteur Emmanuel Frémiet, il est connu à la fois comme sculpteur, pour ses bronzes, et comme peintre. On lui connaît des toiles orientalistes représentant principalement des scènes de la vie féminine fantasmée, scènes de hammam ou de harem. Il débute au Salon de 1874.
Pierre LETUAIRE (1799-1884) : Malgré son désir d'étudier à Paris, il ne put réaliser ce souhait. Il fut professeur de dessin au collège et dans les écoles de Toulon.
Maurice LEVIS (1860-1940) : Élève de Harpignies, de Jules Lefebvre et de Billet, il expose au Salon des Artistes Français dont il devient sociétaire en 1888. Il obtient une médaille d'or en 1827. Il est connu surtout pour ses paysages d'Europe mais il a rapporté des vues d'Orient à la suite de ses nombreux voyages au Maroc, en Algérie, en Afrique de l'Est, dans l'Océan Indien et en Inde. Il les a exposés au Salon de la Société des Peintres Orientaliste Français.
René Joseph Marie LEVREL (1900-1981) : Il expose aux Indépendants à partir de 1925, sociétaire du Salon d'Automne, il a été boursier de la villa Abd-el-Tif en 1928. Il fut membre de la Société des Orientalistes.
Lazare LEVY dit LAZARE-LEVY (1874-1957) : Originaire d'Alsace, il expose au Salon de la Société nationale des Beaux-arts et à celui de la Société Coloniale des Artistes Français.
Henri Léopold LEVY (1840-1904) : Élève d'Édouard Picot et d'Alexandre Cabanel, il débute en 1865. Avec Fromentin, il effectue un voyage à Moyen-Orient. Il peint des scènes religieuses, historiques et orientalistes.
Lucien LEVY DHURMER (1865-1953) : Né à Alger, il étudie à partir de 1879 à Paris. Il débute au Salon en 1882 avec une porcelaine décorée. De 1886 à 1895 il travaille comme décorateur sur la Côte d'Azur. Au Salon des Artistes Français de 1895 il se fait une réputation de céramiste. C'est en 1896 qu'il expose ses premiers pastels et ses peintures, révélant un portraitiste de talent. Il est influencé par les préraphaélites et les symbolistes. Il voyage beaucoup et parcourt l'Orient : le Maghreb, la Perse, la Syrie, la Turquie. C'est le Maroc qui laissera le plus de traces dans sa peinture.
Charles Marie LHUILLIER (1824-c1898) : Il débute au Salon de 1859 après avoir étudié sous la direction d'Ingres. Il est connu pour avoir été le professeur de Raoul Dufy et de Georges Braque à l'École des Beaux-arts du Havre où il était professeur. Il a peint quelques scènes orientalistes.
Roger LIMOUSE (1894-1990) : Né en Algérie, il voyage en Afrique du Nord puis étudie la peinture à Paris. Il retourne au Maghreb pendant les années 1930-1940. Il affectionne particulièrement les paysages du Maroc. Ses œuvres se caractérisent par des couleurs violentes. Une de ses toiles est exposée au Musée Fabre de Montpellier.
Gustave LINO (1893-1961) : Né en Alsace, il embarque pour Alger dès l'âge de 19 ans. A la première guerre il est interné civil en tant qu'Allemand et envoyé en Corse. A la fin des hostilités il revient à Alger où il étudie sous la direction de Rochegrosse. Il effectue de nombreux voyages, en particulier après la seconde guerre, vers l'Espagne, l'Algérie et la Tunisie. Il Algérie, il parcourt le grand Sud, Laghouat, Touggourt, El Oued entre autres. Il expose au Salon des Artistes Français, dès 1926.
Pierre LISSAC (1878-?) : Connu comme dessinateur humoristique, il publie dans des périodiques français et britanniques mais il fut aussi peintre. Il a été l'élève de J. Lefebvre et de Tony Robert-Fleury. Il a exposé des scènes de genre au Salon.
Alméry LOBEL-RICHE (1877-1950) : Né à Genève de parents français, il s'installe à Paris. Il est connu pour ses scènes de la première guerre mondiale, ses scènes du Maroc et surtout pour ses scènes de galanterie. Il a illustré Les Fleurs du Mal de Baudelaire, la Salomé d'Oscar Wilde, entre autres.
Louis Anselme LONGA (1809-1869) : Professeur de dessin au Lycée de Mont-de-Marsan, il expose aux Salons de 1835 à 1848, principalement des portraits mais aussi des scènes algériennes. Il séjourne en Algérie, en qualité de peintre et dessinateur-adjoint de la Commission scientifique de l'Algérie, envoyé par le gouvernement français, de 1841 à 1847, période qui constitue l'essentiel de sa période orientaliste, qui semble avoir été prolifique.
Charles LONGUEVILLE (1829-1899) : Issu d'une famille attachée à la marine depuis plusieurs générations, il intègre l'école navale en 1845 et débute une carrière militaire, démarrant comme aspirant jusqu'à devenir capitaine de frégate en 1874. Il voyage dans l'Océan Indien, en Syrie, au Liban. À sa retraite militaire en 1875, il demande à être nommé peintre de la Marine, titre qui lui est accordé. Il réalise de nombreuses œuvres, essentiellement des albums de souvenirs de voyages à destination de ses proches, qui témoignent de son goût pour le voyage et l'exotisme. Il manie aussi bien la gravure à l'eau-forte, que l'aquarelle, le dessin ou l'huile.
Nous remercions la famille de l'artiste pour les renseignements si aimablement communiqués.
Jean-Abel LORDON (1801-?) : Fils et elève du peintre Pierre-Jérôme Lordon, il étudie aussi auprès du baron Gros, de Lethière. Il expose au Salon de 1827 à 1852, en particulier des paysages, des scènes de genre ou historiques. On connaît de lui des scènes de genre orientalistes.
Ronan LOTH (1893-1859) : Fils de Yvan Alfred Loth, directeur des beaux-arts d'Alger en 1938 puis nommé au Maroc, Ronan est connu pour ses scènes marocaines. Il expose au Salon de la Société des Artistes Français en 1923.
Louis LOTTIER (1815-1892) : Élève de Gudin. Il débute au Salon en 1839. Il entreprend plusieurs voyages à partir de 1841, vers l'Afrique du Nord, l'Égypte et le Moyen-Orient. Il est connu comme peintre de marines et de paysages, surtout des côtes méditerranéennes.
Constant LOUCHE (1880-1965) : Né à Alger, c'est dans cette ville qu'il commence ses études, puis à Paris, à l'École des Beaux-Arts après avec obtenu une bourse d'études. Il expose à Alger à partir de 1907. Il est l'un des meilleurs représentants des peintres de paysages d'Algérie. Il voyage dans toute l'Algérie mais aussi au Maroc et en Tunisie. Ses tableaux adoptent fréquemment des formats larges, des couleurs éclatantes et chaudes.
Louise LUCAS-BEDOILLE (XIX°-XX°) : Élève de Humbert et de Maillart à l'École des Beaux-Arts de Paris. Elle peint en Algérie et en Tunisie.
Marie LUCAS-ROBIQUET (1858-1959) : Élève de Barrias, elle débute au Salon de la Société des Artistes Français en 1879. Elle y expose pendant près de 40 ans. Elle participe aux Expositions Coloniales de Marseille en 1906 et 1922. Elle peint des scènes de marchés, de tâches quotidiennes, de cueillettes, etc. en Algérie et en Tunisie.
Jean Léonard LUGARDON (1801-1884) : Français vivant à Genève, il fut l'élève de Gros et d'Ingres. Il expose pour la première fois en 1831. Il effectue un séjour en Algérie en 1845. Il est surtout connu comme peintre de l'histoire suisse et comme portraitiste.
![]() Alexandre LUNOIS (1863-1916) : Il était surtout connu comme lithographe et graveur mais il a aussi produit quelques toiles. Il débute au Salon de 1882 avec une lithographie. Il effectue un voyage vers la Turquie, visitant Constantinople et Brousse. Il produit des lithographies sur des thèmes orientalistes dans les années 1890 souvent à partir de ses pastels. Il aborde ensuite la lithographie en couleur. Sa dernière participation au Salon, celui de la Société nationale des Beaux-arts, se fait avec Tziganes de Constantinople. |
Ludovic Lucien MADRASSI (1881-1956) : Élève de Raphaël Collin, de Paul Leroy, de Gabriel Ferrier, de Gervais et de Gérôme il devient sociétaire du Salon des Artistes Français en 1906. Il effectue un voyage d'études en Algérie et en Tunisie en 1912. Il peint des scènes de genre, des portraits et des paysages. Il utilise souvent le pastel. Il est aussi illustrateur. Il est nommé membre de l'Institut.
Olynthe MADRIGALI (1887- après1950) : D'origine corse, il étudie peu de temps auprès de Paul Saïn mais c'est en autodidacte qu'il apprend son métier. Pendant la première guerre il est fait prisonnier par les allemands. Vers 1920 il s'installe en Algérie dans un emploi de fonctionnaire des douanes. Il voyage en Syrie en 1929. Il peint des vues d'Alger et de sa région ainsi que des paysages de sa Corse natale.
Richard MAGUET (1896-1940) : Arrivé en 1913 à Paris pour poursuivre des études, il les interrompt avec la première guerre pour s'engager. Il obtient la bourse de la Villa Abd-el-Tif en 1932. Il voyage alors dans le Sud Algérien et au Maroc. Il en rapporte des dessins et des aquarelles. Il rentre en France en 1935 et peint des paysages provençaux. Il meurt au combat en 1940.
Jules de MAGY (1827-1878) : Il étudie en recevant les conseils de Loubon à Marseille. Il débute en 1852 avec des paysages de Provence. Il arrive en Algérie en 1851 pour un voyage en compagnie de Victor Huguet. Il expose au Salon de Paris jusqu'en 1876.
![]() Albert Pierre René MAIGNAN (1845-1908) : Élève de Noël et de Luminais. Il fait ses débuts au Salon de 1867. La majeure partie de son œuvre est consacrée à la peinture d'histoire et de grandes scènes allégoriques mais il peint aussi des portraits et des scènes de genre. C'est peut-être sous l'influence de Henri Regnault qu'il peint des sujets espagnols et orientaux. Il reçoit une médaille d'or à l'Exposition Universelle de 1889 et la Légion d'Honneur en 1895. |
Fernand MAILLAUD (1862-1948) : Il étudie à l'École des Beaux-Arts de Paris sous la direction de Humbert et Cormon. En 1925 il effectue un voyage qui le mène vers l'Espagne, le Maroc et l'Algérie où il peint des paysages.
Lucien MAINSSIEUX (1885-1958) : D'abord élève de Jules Flandrin, il s'installe à Paris en 1905 et fréquente l'atelier de Jean-Paul Laurens à l'Académie Julian et à l'École des Beaux-Arts. Il débute au Salon de 1907. Il expose aussi au Salon de la Société Nationale et au Salon d'Automne. En 1910 il obtient le Grand Prix de Rome. Il est membre du jury du Salon des Artistes Coloniaux. Il obtient une bourse de voyage pour l'Afrique du Nord en 1921. Il a illustré de nombreux ouvrages dont "Un été au Sahara" d'Eugène Fromentin.
André MAIRE (1898-1984) : Peintre, aquarelliste et dessinateur. Il étudie à l'École des Beaux-Arts en 1917 auprès du peintre André Devambez. Il effectue son service militaire en Indochine où il enseigne le dessin au lycée français de Saïgon. Sa contribution à l'orientalisme, tel que défini en introduction de ce site, résulte de voyages en Égypte effectués après 1937.
Jacques MAJORELLE (1886-1962) : Fils de Louis Majorelle, talentueux ébéniste de l'école de Nancy, Jacques Majorelle découvre l'Égypte en 1910 puis y retourne en 1913. Il se rend au Maroc en 1917. Au début des années 20 il décide de s'installer définitivement à Marrakech. Majorelle découvre alors les casbahs et les souks de l'Atlas qu'il peint avec ferveur. Il expérimente de nouvelles techniques de peinture à rehauts métalliques d'or et d'argent.
Henri MALFROY dit SAVIGNY (1895-1944) : Élève de son père puis à l'École des Beaux-Arts de Paris. Il expose au Salon des Artistes Français de 1928 à 1934 et aux Indépendants. Il a voyagé en Algérie.
Vincent MANAGO (1880-1936) : Élève de Jean Paul Laurens à l'Académie Julian de Paris. Il expose à la foire de Marseille et à l'Exposition Coloniale de 1931 des paysages de Provence et d'Afrique du Nord.
Marcel MANGIN (1853-1915) : Il étudie sous la direction de Harpignies et Laurens à Paris. Il expose au Salon de Paris entre 1875 et 1914.
Jean-Gaston MANTEL (1914-1995) : En 1936 il obtient une bourse de voyage pour le Maroc. Il visite pendant un an la plupart des grandes villes de ce pays, en particulière Fès. Il rentre en France en 1937 où il expose ses œuvres. Il est nommé, la même année, professeur de dessin dans un collège de Rabat et peut donc retourner au Maroc. Au cours de la deuxième guerre mondiale il est affecté au régiment de cavalerie de Saumur. En 1946 il rentre définitivement au Maroc. Il y terminera ses jours en faisant constamment évoluer sa peinture dans différents styles et techniques.
MARCELLO-FABRI (1889-1945) : Né en Algérie, du nom de Marcel Louis Faivre, il commence très tôt à écrire pour des journaux algérois. C'est en 1909 qu'il prend son pseudonyme de Marcello-Fabri. Il est essentiellement connu comme poète, écrivain et journaliste. Il publie un premier roman en 1919. Il a été aussi peintre et a dépeint les environs d'Alger et le Sahel en compagnie de son ami Augustin Ferrando.
André MARCHAND (1877-1951) : Élève de Bonnat, de Detaille et de Toudouze, il expose au Salon des Artistes Français à partir de la fin des années 1890. Il obtient une bourse de voyage en 1908. Il est trop souvent confondu dans les ventes publiques avec André Marchand (1901-1998) auquel on attribue faussement les dates de notre artiste dont la production est principalement animalière, en particulier des peintures de chevaux. C'est d'ailleurs un de ses tableaux de chevaux, une scène marocaine, qui lui vaut d'être répertorié sur ces pages.
Jean Hippolyte MARCHAND (1883-1941) : Élève de Luc Olivier Merson et de Léon Bonnat aux Beaux-Arts de Paris. Il expose au Salon d'Automne et au Salon des Indépendants dont il est sociétaire. Il voyage en Syrie en 1928.
Ernest Gaston MARCHÉ (1864-1932) : Élève de Jules Lefebvre et de Tony Robert-Fleury. Il devient sociétaire du Salon des Artistes Français en 1891. Il reçoit une bourse de voyage en 1906 à l'Exposition Coloniale de Marseille.
Prosper MARILHAT (1811-1847) : Élève de Roqueplan, il voyage en Égypte puis en Syrie et en Palestine en 1831 à l'occasion d'une expédition scientifique. Il séjourne quelques temps au Caire, où il fait quelques portraits, dont celui de Mehemet-Ali. En 1833 il retourne à Paris, souffrant. Il expose encore jusqu'à 1844 avec un grand succès. Il est acclamé comme un des premiers peintres de son temps. Mort fou à 36 ans, sa courte carrière fut néanmoins couronnée de succès. Ses huiles, plus rares que ses dessins, quoique moins inspirées peut-être, restent encore très recherchées. Parmi les orientalistes, Marilhat est un des paysagistes les plus purs, laissant de côté la représentation des personnages pour se concentrer sur la représentation de la nature et de la lumière.
Yvonne MARIOTTE (1909-) : Elle étudie à la Casa Velasquez à Madrid. Elle effectue un voyage au Maroc en 1936, puis s'y rend régulièrement et, de 1950 à 1958, y vit. Elle expose à la Société Coloniale des Artistes Français.
François de MARLIAVE (1874-1953) : Il expose au Salon des Artistes Français et au Salon de la Société nationale des Beaux-arts de 1904 à 1926. Il expose en 1913 au Salon des Orientalistes Français. Il part en 1911 et en 1920 en Indochine. Il effectue en 1933 un voyage au Moyen-Orient et en Afrique de l'Est. En 1925 il effectue un séjour en Algérie ainsi qu'en 1945. Il peint des scènes de la vie quotidienne, des paysages de ruines antiques ou des scènes urbaines où l'architecture tient une bonne place.
Georges MARONIEZ (1865-1933) : Il est à la fois juge d'instruction, ingénieur et peintre et expose au Salon des Artistes Français à partir de 1889. Plutôt peintre de pêcheurs, on lui connaît cependant quelques vues algériennes et égyptiennes.
Albert MARQUET (1875-1947) : Il se rend en Afrique du Nord, à Tanger, en 1912 en compagnie de Matisse et de Camoin. En 1920, il s'embarque pour l'Algérie et sillonnera le pays jusqu'à la fin de sa vie. Il effectue un voyage dans le Sud Algérien en compagnie de Jean Launois. Il peint des vues d'Alger, de ses faubourgs, de son port, des montagnes de l'Atlas, des oasis de Laghouat et de Gardhaïa. C'est un peintre qui a eu une très grande influence sur les générations de peintres qui le suivront.
Alfred Nicolas MARTIN (1868-?) : Élève de Bonnat. Il expose au Salon dont il est sociétaire à partir de 1909. Il reçoit une médaille d'or en 1929.
Étienne MARTIN (1856-1945) : Fils du peintre et antiquaire Paul Martin (1830-1903), Étienne apprend de son père les techniques de l'huile et de l'aquarelle. Il étudie aussi auprès d'Antoine Vollon, grande figure de la peinture provençale, et expose à Paris à partir de 1878 au Salon des Artistes Français. Il est le fondateur du Musée de Digne. Artiste polymorphe, il a été aussi écrivain d'art et musicien. Peintre de la ruralité et d'une campagne menacée par la modernité, on lui connaît aussi quelques vues d'Alger qui conviennent tout à fait à son goût pour la lumière du sud.
Marie MARTIN GOURDAULT (1881-1938) : Épouse du peintre Pierre Gourdault. Elle vit en Tunisie à Carthage. Elle expose au Salon des Artistes Français en 1923.
Raymond MARTINEZ (1898-1969) : Il étudie à l'École des Beaux-arts d'Oran sous la direction d'Antony. Il poursuit ses études à Paris grâce à une bourse du gouvernement général de l'Algérie. Il expose au Salon dès l'âge de 18 ans. A partir de 1923 il expose à Oran où il possède un atelier.
Numa MARZOCCHI de BELLUCI (1846-1930) : Né de parents italiens, naturalisé français en 1864, élève de son père Tito et de Cabanel. Il expose au Salon à partir de 1878, principalement des sujets algériens. Il expose aussi aux Indépendants à partir de 1922 et à la Société nationale des Beaux-arts.
Jules MASSÉ (1825-1899) : Élève de Delaroche, il est connu pour ses peintures de genre et ses portraits qu'il expose au Salon de 1848 à 1878.
Henri MATISSE (1869-1954) : Le célèbre Matisse s'est aussi adonné à la peinture orientaliste. Il effectue un séjour au Maroc en 1912, puis un second en 1913. Son œuvre en sera définitivement marquée. Il parsème ses œuvres orientalistes de références discrètes à Delacroix, à Ingres ou à Fromentin. Cependant, il s'éloigne totalement de la représentation du pittoresque caractéristique des orientalistes. Matisse s'emploie alors à dégager de l'Orient son essence véritable et non à idéaliser ses propres impressions ou à sacrifier à la représentation des fantasmes occidentaux.
François MAURY (1861-1933) : Élève des Beaux-Arts et de l'Académie Julian à Paris. Il expose au Salon des Artistes Français. Il a surtout peint des paysages.
Georges Sauveur MAURY (1872-?) : Élève de Humbert et de Morlot. Il expose au Salon des Artistes Français dont il est sociétaire à partir de 1906.
Étienne François Auguste MAYER (1805-1890) : Il est surtout connu comme peintre de marine. Il obtient de faire, sur des navires de l'état, des voyages en Orient, Scandinavie, etc.
Maurice MENARDEAU (1897-1977) : Peintre et aquafortiste, il expose au Salon à partir de 1925. Peintre de la marine, il effectue un voyage en Mer Rouge en 1931 ainsi que d'autres missions, en particulier en Égypte. Il ira jusqu'en Chine.
Florimond METEREAU (1888-1978) : Élève de R. Collin. Il expose au Salon des Artistes Français, au Salon des Indépendants et participe à l'Exposition Coloniale de 1932 où il obtient une médaille d'or. La même année, une exposition de ses œuvres de l'Atlas et de l'Anti-Atlas a lieu à la Galerie Jean Charpentier.
Nous remercions la famille de l'artiste pour les renseignements si aimablement communiqués.
Hippolyte MICHAUD (1831-1886) : Élève de l'école de Dijon, il débute au Salon en 1852.
Jules MIGONNEY (1876-1929) : Issu d'une famille modeste, il fait de brillantes études dans sa ville natale de Bourg-en-Bresse. Il entre à l'École des Beaux-arts de Lyon où il se forme auprès de Jean-Baptiste Poncet. Puis il se rend à Paris dans l'atelier de Bonnat mais le quitte rapidement et c'est au Louvre qu'il fréquente assidûment qu'il complète son apprentissage. Il voyage en Italie en 1903. Il obtient en 1909 la bourse de la villa Abd-el-Tif. Il se rend donc en Algérie. Il est encourage par le mécène Frédéric Lung et Louis Meley. Il s'intéresse aux types d'Afrique du Nord ainsi qu'à ceux de l'Espagne où il a voyagé. Il les dépeint avec un sens profond de la psychologie. Dans les années 1910 il se rend en Kabylie en solitaire, il y mène une vie rude mais stimulante sur le plan artistique. C'est cette période algérienne qui est le point culminant de son art. En 1929, alors que sa santé décline ainsi que ses capacités d'artiste, il préfère se retirer de ce monde et se suicide.
Élie MILLER-RANSON (1907-1989) : Peintre précoce, il expose dès l'âge de 13 ans. Il étudie ensuite aux Beaux Arts de Paris et à la Grande Chaumière. En 1925 il est nommé professeur de dessin au Sénégal. En 1929 il expose dans les Salons parisiens. Il voyage dans toute l'Afrique Occidentale Française avant de voyager en Amérique du Sud puis au Maroc en 1940. Il s'y installe définitivement après la guerre. Connu surtout comme peintres de fleurs, il a aussi réalisé des vues du Maroc.
Nous remercions la famille de l'artiste pour les précisions apportées à la biographie.
Simon MONDZAIN (1890-1979) : Polonais naturalisé français en 1923, il étudie à Paris de 1891 à 1914. Il reçoit les conseils d'André Derain de 1911 à 1914. Il expose au Salon d'Automne et fait partie des fondateurs du Salon des Tuileries. Il découvre l'Algérie avec Launois en 1925 et exerce désormais son métier de peintre entre Alger et Montparnasse.
Louis Agricol MONTAGNÉ (1879-1960) : Élève de Paul Saïn. En 1911 il obtient une bourse de voyage. Il est nommé directeur de l'École des Beaux-arts d'Avignon en 1920.
Frédéric MONTENARD (1849-1926) : Il étudie sous la direction de Dubuffet et Puvis de Chavanne. Il obtient le Prix de Rome en 1867. Il débute au Salon de 1872 et obtient une première récompense en 1883. Il commence à peindre des paysages de la banlieue parisienne, du Berry, puis il s'éprend des paysages provençaux et Méditerranéens. Sa palette est montée au ton des orientalistes les plus chauds. On lui doit de larges panneaux décoratifs à la Préfecture de Montpellier, à Paris, etc. Ses travaux de chevalet brillent d'un éclat reconnaissable et il participe à de nombreuses expositions. Il présente des tableaux à l'Exposition Universelle de 1900. Il a aussi pratiqué le pastel.
Antoine Alphonse MONTFORT (1802-1884) : Il étudie à l'École des Beaux-Arts de Paris à partir de 1821. Il fut l'élève du Baron Gros et d'Horace Vernet et reçoit les conseils de Géricault. Il visite la Grèce, l'Égypte et la Syrie en 1827-28. Il effectue un second voyage au Proche-Orient en 1837-38 jusqu'à la Mer Rouge. Plus de 900 aquarelles et dessins de cet artiste sont conservés au département des arts graphiques du Louvre. Il a décrit ses voyages dans un manuscrit conservé à la Bibliothèque Nationale de France.
Charles Joly dit MONTLEVAULT (1835-1897) : Employé d'une maison de soieries il est envoyé en Algérie et en Turquie. Il y brosse de nombreuses études.
Solange MONVOISIN (1907-1985) : Née dans l'est de la France elle serait arrivée au Maroc entre 1929 et 1931. Elle participe à une exposition à Casablanca en 1941. Elle rentre en France définitivement en 1967 et s'installe à Nice. Elle a fait un portrait de Mohammed V, roi du Maroc. Elle le lui offre et reçoit en retour les remerciements du roi.
Nous remercions la famille de l'artiste pour les renseignements si aimablement communiqués.
Louise MOREL (1898-1974) : Elle commence ses études à l'École des Arts Industriels de Grenoble puis enseigne le dessin aux Beaux-arts de Grenoble. Elle voyage en Espagne, puis en Tunisie en 1946, part trois fois pour la Mauritanie. De 1919 à 1936 elle expose à Grenoble puis dans divers salons parisiens comme le Salon des Tuileries, celui des Indépendants, le Salon d'Automne, le Salon des Femmes Artistes Modernes. Elle peint des portraits, des paysages. Polyvalente, elle peint, utilise le pastel, l'aquarelle, elle dessine, grave, et illustre des ouvrages.
Antoine Léon MOREL-FATIO (1810-1871) : Nommé peintre officiel de la marine en 1853, il est connu surtout comme illustrateur, et peintre de marine. Il participe à l'expédition d'Alger en 1830. Il participe aussi à de nombreux voyages et expéditions dont celle de Crimée. Il meurt d'une crise cardiaque en voyant les Prussiens investir le Louvre en 1871 alors qu'il y occupe un poste de conservateur.
Louis MORÈRE (1885-1949) : Ses parents s'installent en 1887 en Tunisie et il débute une carrière de dessinateur au service des travaux publics de Tunis. Il s'intéresse de près à la vie artistique de l'époque et fréquente l'atelier de Georges Lemare. En 1914 il se rend au Maroc où il passera le reste de sa vie. Il peint tout en continuant à exercer ses fonctions dans les travaux publics. Il peint souvent d'après nature des huiles sur panneau, effectue de nombreux dessins et croquis. Il expose au Salon et devient sociétaire des Artistes Français en 1932. Il voyage aussi en Espagne et en France et explore l'Atlas marocain.
Jules Louis MORETEAU (1886-?) : Il étudie la peinture sous la direction de Charles Fouqueray. Il expose au Salon des Artistes Français à partir de 1922.
![]() Aimé Nicolas MOROT (1850-1913) : Ses parents, d'un milieu alsacien modeste, le destine à un métier manuel. Un professeur de Nancy lui obtient une bourse de la ville pour lui permettre d'étudier le dessin à Paris. Il devient élève de Cabanel et de Jean-Léon Gérôme. Il épouse la fille de ce dernier. Il débute au Salon de 1873. Il reçoit le 1° prix de Rome la même année. Il devient membre de l'Institut en 1898 et reçoit le grand prix de l'Exposition Universelle de 1900, il devient professeur à l'École des Beaux-Arts la même année. D'un tempérament curieux il a beaucoup voyagé en Orient. |
Louis Claude MOUCHOT (1830-1891) : Il étudie aux Beaux-Arts de Paris dans l'atelier de Drolling et celui de Belloc. Il présente des vues d'Orient assez régulièrement à partir du Salon de 1859 et il est médaillé à partir de 1865. Avant 1860 il a déjà séjourné deux ans au Caire et a voyagé en Afrique du Nord.
Lucien MOUILLARD (1842-1912) : Élève de Pils et de Coignet. Il expose au Salon de 1870 à 1904.
Léopold de MOULIGNON (1821-1897) : Élève de Paul Delaroche et d'Édouard Picot. Il voyage en Italie et séjourne en Algérie en 1851. Il expose aux Salons de 1847 à 1868. Il se spécialise dans le portrait et la peinture de genre.
Auguste MOYNIER (XIX°) : Élève de Cogniet et de Delacroix. Il expose au Salon de 1839 à 1855 des paysages, des portraits ou des scènes historiques.
Édouard MOYSE (1827-1908) : Élève de Drolling. Il débute au Salon de 1850. Il peint surtout la communauté israélite.
Jules Alexis MUENIER (1863-1942) : Élève de Gérôme, il s'adonne principalement à la scène de genre paysanne mais aussi aux scènes orientalistes. Il expose au Salon des Artistes Français. Il devient membre de l'Institut. Une bourse de voyage lui permet de visiter l'Algérie en 1887 en compagnie de Dagnan-Bouveret et Louis Auguste Girardot. Ils utilisent la photographie pour la réalisation de leurs compositions.
Fritz MÜLLER (1867-1926) : Né à Blida en Algérie, il étudie aux Beaux-arts d'Alger sous la direction d'Hippolyte Dubois et d'Hippolyte Lazerges. Il complète ses études à Paris grâce à une bourse du gouvernement. Il étudie alors à l'Académie Julian. Il participe au Salon des Artistes Algériens et Orientalistes. Il fut conservateur du musée municipal d'Alger de 1920 à 1926.
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